Comment la mobilisation des autocars s’est-elle organisée pendant la grève? Les transporteurs privés ont-ils joué le jeu?
Au total, nous avons mobilisé plus de 10 000 autocars.
Les transporteurs ont bien joué le jeu, d’autant plus que nous leur demandions de répondre à nos besoins presque à la dernière minute. Nous étions tributaires de la SNCF, qui, compte tenu de la situation, ne pouvait dévoiler que tardivement son plan de transport ferroviaire. Nous devions l’attendre pour produire le plan routier.
Nous n’avons pas encore chiffré le coût financier de toute l’opération.
En province, avec les transporteurs qui travaillent avec nous, les prix sont fixés par une grille tarifaire. Pour l’Île-de-France, il y a plus d’incertitudes.
Nous avons l’habitude d‘affréter des cars pour le compte de la SNCF, pas uniquement en temps de grève, dans la moitié des régions françaises notamment en Paca, Rhône-Alpes, ou encore dans le Nord-Pas-de-Calais. L’autre moitié des besoins des régions est traitée directement par la SNCF. Pour le conflit de novembre, le Transilien (services SNCF en Île-de-France), a également fait appel à nous.
