L’avenir de Fram se joue actuellement devant la justice. Le tribunal de grande instance de Toulouse prendra en effet le 31 janvier une décision lourde de conséquences dans le conflit juridique qui oppose depuis plusieurs mois l’actionnariat familial du TO toulousain. D’un côté, Marie-Christine Chaubet, ex-dirigeante et fille du fondateur, qui détient 40,93 % du capital; de l’autre, Georges Colson, actuel président du conseil de surveillance du TO et actionnaire à hauteur de 39,7 %. Le litige porte sur le rachat fin 2005 de 21 % du capital de la société par Georges Colson, qui de facto contrôle le capital de Fram. Pour Marie-Christine Chaubet, qui a engagé la procédure, ce rachat auprès d’héritiers d’une actionnaire historique a été effectué au prix de dix millions d’euros, sous-valorisant l’entreprise. Sûre de son bon droit, elle affiche clairement sa volonté de "reprendre l’affaire", et fait même état de son refus d’une récente offre de reprise de la part de Thomas Cook.
Fram
