Quel meilleur vœu qu’une baisse de la pollution pourrait faire un ministre du Développement durable? Jean-Louis Borloo a profité de sa conférence de presse du 22 janvier pour annoncer une diminution de 2,5 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) en France de 2005 à 2006. "lIs sont au plus bas niveau depuis 1990", s’est réjoui le ministre. Les émissions de GES de la France sont estimées à 541 millions de tonnes équivalent CO2: elles sont inférieures de 4 % au plafond fixé par le protocole de Kyoto. Ce qui vaut à la France ce prix d’excellence, c’est d’une part la baisse des émissions liées au chauffage (− 30 %) dans le secteur résidentiel et tertiaire. Il est vrai que les températures clémentes de l’hiver 2006 y ont contribué. On note d’autre part la progression de la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables (+ 9,2 %) et hydroélectrique, la baisse des émissions du secteur agricole et de l’industrie manufacturière.
En revanche, le secteur des transports n’est pour rien dans ces bons résultats. Il est toujours responsable de 20 % de la production du gaz à effet de serre.
