– Spécialisée dans les voyages linguistiques, comment l’entreprise va-t-elle supporter cette nouvelle écotaxe à Londres?
"Nous sommes en sursis jusqu’en juillet, date à laquelle les restrictions de circulation seront encore plus draconiennes pour les poids lourds. Tous nos véhicules seront concernés par les nouvelles restrictions d’accès ou ce sera 200 livres de redevance. Jusqu’à présent, seules les voitures étaient taxées. La seule contrainte pour les autocaristes était de déclarer en début d’année les véhicules susceptibles de circuler dans le centre de la capitale anglaise. Cela va nous demander une gymnastique d’exploitation pour envoyer à Londres uniquement des autocars répondant à la norme Euro 3. Ils représentent déjà près de 80 % de notre flotte.
En revanche, si ce type de contraintes se multiplient ailleurs en Europe (c’est déjà le cas en Allemagne ou à Venise) cela va être de plus en plus complexe. Et j’attends de voir ce que nous réserve Paris! Inévitablement, la pression sur les coûts d’exploitation va augmenter. Cette année, ce sera impossible de répercuter le surcoût occasionné par l’écotaxe sur le prix de nos voyages linguistiques. La saison prochaine, nous devrons en tenir compte".