– Cela vous choque-t-il que les autocaristes soient en première ligne pour le lancement des éthylotests antidémarrage?
"Non, c’est une bonne chose. Il faut de toute façon commencer par quelqu’un et autant que ce soit les autocaristes qui montrent l’exemple! En tant que chefs d’entreprise, nous n’avions pas les moyens réglementaires de faire la police quand nous avions des doutes sur un conducteur. L’éthylotest nous dédouane de cette responsabilité-là. Lorsque je sens qu’un de mes conducteurs a un problème d’alcool, j’en discute avec lui pour qu’il aille se faire soigner avant de reprendre le volant. Un éthylotest antidémarrage me permettra d’être plus serein face à ce problème.
La mesure est saine, mais un certain nombre de questions se posent encore: comment sera-t-elle acceptée par les syndicats? Que faire quand un conducteur est recalé au démarrage? Les autorités organisatrices vont-elles nous accompagner financièrement pour l’achat des éthylotests obligatoires à partir de septembre prochain? Nous avons besoin de précisions".
