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Gouvernement

Petit remaniement, grands effets

Après les municipales, le gouvernement Fillon s’est étoffé de quelques secrétaires d’État, et des portefeuilles ont été légèrement modifiés. Le tourisme et le transport sont particulièrement concernés.

Le remaniement a minima du gouvernement au lendemain des élections municipales pourrait tout de même avoir d’importantes conséquences, positives ou non, sur différents métiers. La plus évidente est bien entendu le changement de portefeuille de secrétaire d’État de Luc Chatel. Devenu porte-parole du gouvernement, il perd le tourisme, conserve la consommation, et gagne l’industrie.

C’est Hervé Novelli, anciennement responsable des entreprises et du commerce extérieur qui récupère ce secteur, au sein d’un vaste secrétariat d’État regroupant le commerce, l’artisanat, les PME, le tourisme et les services. Autant dire que certains dossiers – comme celui de l’ordonnance de février 2005 qui assouplit les conditions d’octroi des licences d’agents de voyages – risquent de repartir de zéro. Un coup dur pour la profession.

A contrario, et dans un registre proche, la création d’un portefeuille de l’économie numérique, confié à Éric Besson, en plus de sa charge actuelle de secrétaire d’État à la Prospective et à l’Évaluation des politiques publiques, intéressera logiquement le secteur du tourisme, qui a maintenant un interlocuteur direct pour toutes ces problèmatiques.

Effets collatéraux

Si Dominiqe Bussereau reste secrétaire d’État aux Transports, apportant ainsi un gage de continuité salutaire pour les autocaristes, trois nominations viendront sans doute modifier quelque peu le paysage du secteur.

C’est d’abord l’arrivée de Christian Blanc à la tête d’un secrétariat d’État au Développement de la région capitale qui nous promet une belle passe d’armes entre le gouvernement, le président de la région Île-de-France, Jean-Paul Huchon, et Bertrand Delanoë, le maire de Paris. Le dossier du Grand Paris est sensible, et Nicolas Sarkozy compte sans nul doute le prendre en main grâce à cette nomination. Rappelons que c’est pour l’instant le schéma directeur d’Île-de-France qui est en jeu, et que celui-ci a pour vocation de planifier pour les 20 ans à venir l’aménagement de la région – entres autres en matière de transport.

On note aussi l’arrivée d’Hubert Falco au poste de secrétaire d’État à l’Aménagement du territoire. De nombreux élus locaux déploraient le fait que cette compétence se trouve jusque-là noyée dans le grand ministère de Jean-Louis Borloo. Elles auront désormais un interlocuteur direct. Sa tâche promet d’ailleurs d’être délicate, vue l’importance de l’opposition dans les rangs des représentants des départements, régions et municipalités. Enfin, ce dispositif n’aurait pas été complet sans l’arrivée d’un secrétaire d’État aux Collectivités locales, Alain Marleix, qui aura pour mission de renouer le dialogue avec les grandes associations d’élus que sont l’Assemblée des départements de France, l’Association des régions de France ou l’Association des maires des grandes villes, toutes à gauche, et bien décidées à se faire entendre sur des dossiers aussi importants que celui de la fiscalité locale.

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