L’impact écologique du tourisme de masse était au cœur des débats du Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC), qui s’est tenu à Dubaï du 20 au 22 avril derniers. Les participants se sont interrogés sur les stratégies pour concilier préservation du patrimoine naturel et croissance du marché. Les flux de voyageurs ne cessent de croître: 898 millions de touristes ont parcouru la planète en 2007, dont près de la moitié en avion, et ils devraient être 1,6 milliard en 2020. Les Pdg des grands groupes présents ont fait part de leurs initiatives en terme de tourisme durable. Bill Marriott, patron de la chaîne hôtelière éponyme, s’est notamment engagé à réduire de 25 % sa consommation d’eau et d’énergie pendant les dix ans à venir. Il a également calculé le bilan carbone de son groupe, soit 2,9 millions de tonnes de gaz à effet de serre par an. Et il va investir deux millions de dollars dans la préservation de la forêt amazonienne. Son homologue français du groupe Accor a annoncé, lui, son intention de consacrer trois à cinq millions d’euros économisés grâce à la réutilisation de serviettes de bains à des projets de reforestation.
Développement durable
