La journée de mobilisation du 12 octobre pour les retraites a perturbé les transports publics. De nombreux préavis ont été reconduits mais la situation s’amélioraient dès le 13.
Chose promise, chose due. Les préavis déposés à la RATP, à la SNCF et dans 85 réseaux de provinces ont bien été suivis. La mobilisation contre la réforme des retraites bat son plein dans les transports et sur le pavé. Les conducteurs de trains, trams, métros ou bus ont certainement grossi les cortèges à géométrie variable selon le camp du préposé au comptage. Entre 1,5 et 3,5 millions de personnes ont manifesté dans toute la France. La guerre des chiffres existe aussi entre syndicats et direction. À la SNCF, on estimait le taux de grévistes à 40,4 %, alors que pour la CGT il se montait à 53,75 %.
Après les galères du mardi, voici les tracasseries du mercredi. Reconductibles dans de nombreux cas, les arrêts de travail se sont poursuivis inégalement le 13 octobre. À la SNCF, les TGV sont particulièrement touchés avec toujours 1 train sur 3 entre la capitale et la province, et 1 train sur 5 pour les liaisons provinciales. Les TER fonctionnent à 40 %, tout comme le Transilien en Île-de-France. Mais les usagers franciliens s’en sortent plutôt bien. À la RATP le mouvement n’a guère été reconduit. Le trafic est presque normal dans le métro et sur le réseau de bus tout comme sur le très fréquenté RER À. Seule la ligne B du RER connaît encore un trafic haché avec seulement un train sur deux.
En Province, sur les 85 villes touchées par la grève du 12, seules 29 avaient reconduit le mouvement le 13.
