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Aux grands maux, les grands remèdes

Sécurité Pour parer aux vols de câbles dont elle est la cible depuis plusieurs mois, la SNCF déploie un arsenal quasi militaire, hélicoptères à l’appui.

CES DERNIÈRES années, les trafiquants de cuivre ont fait du réseau SNCF leur principale source d’approvisionnement. En cause: un cours du métal qui avoisine aujourd’hui 10 000 euros par tonne. Une flambée qui expose la SNCF à près de quarante vols de câbles par semaine. Assez logiquement, la compagnie multiplie ses efforts pour renforcer son dispositif de surveillance et protéger son réseau de 32 000 kilomètres de lignes en service.

Un dispositif de pointe

Organisant sa riposte, la SNCF a d’abord commencé par investir 40 millions d’euros dans un plan de sécurisation s’appuyant sur 48 hélicoptères de la gendarmerie qui opéreront à tour de rôle au rythme de deux heures de vol par semaine pendant un an. Objectif: passer au peigne fin les zones à “haut risque” comme les entrepôts de stockage ou les lignes situées en rase campagne grâce à des caméras infrarouge détectant le moindre mouvement au sol. En parallèle, un dispositif de terrain est également déployé dans les zones les plus reculées où les militaires ciblent les bois, où se réfugient les malfaiteurs, et les pistes situées sous des voies ferrées, où des camions peuvent récupérer leur éventuel “butin”. En plus de ces moyens pour le moins spectaculaires, la ministre de l’Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a annoncé le lancement d’un “plan d’urgence” assorti d’un investissement passant de douze millions d’euros sur trois ans à quarante millions d’euros sur ces prochains dix-huit mois. Une note assez salée dont l’Agence française d’infrastructure des transports (Afit) et Réseau ferré de France (RFF) devront s’acquitter d’une manière ou d’une autre. Reste ensuite à déterminer les actions envisagées parmi les hypothèses évoquées. Sur ce créneau, le choix est vaste: utilisation de drones de surveillance, sécurisation de l’accès au réseau avec des grillages disposés au gré des zones à sanctuariser, ou recours à des puces RFID sur le matériel pour remonter la piste des malfaiteurs en temps réel.

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Auteur

  • Diane-Isabelle Lautrédou
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