Intermodalité – Modes doux Nécessaire pour optimiser la palette des modes de transport, idéal pour assurer les dessertes fines… Plus écolos, les modes doux sont plébiscités par tous les partis investis.
ÉTABLISSANT, dans la majorité des cas, une liste exhaustive des possibilités offertes par le secteur en matière de développement de la multimodalité et de promotion des modes doux, ce volet des programmes a été de loin le plus “pacifique”. Troisième appel à projets du côté du PS, transports de proximité pour le Front de Gauche, report modal de la voiture vers les transports publics pour les écologistes… les idées fusent mais se heurtent comme toujours à la question du financement.
Début janvier dernier, TDIE a attiré l’attention des candidats sur ce thème, par le biais d’un Livre blanc de la mobilité durable, sur la nécessité d’apporter "aux collectivités et à leurs initiatives l’ingénierie nécessaire et les solutions les plus efficaces et les plus économiques dans les territoires à faible densité démographique pour favoriser l’émergence de lignes d’autocars rapides et massifiées, du transport à la demande, ou des services d’autopartage."
Lancement d’un troisième appel à projets de transport en commun en site propre (TCSP) avec un taux de subvention de l’État de 15 à 20 % de l’assiette subventionnable.
Parvenir à cinq lignes de transport en commun en site propre d’ici à 2020.
Favoriser le développement des transports publics de proximité.
Jouer la carte du report modal voiture-transports publics.
Développer les TCSP sur l’emprise des voiries existantes avec un souci d’équilibre de l’espace public (pistes et bandes cyclables, zones 30, etc).
Utiliser les infrastructures ferroviaires en zones urbaines pour en faire la colonne vertébrale (type RER) d’une offre de pôle transport multimodal.
Favoriser la transformation des gares et des haltes ferroviaires en pôles d’échanges multimodaux, intégrés à l’ensemble de l’espace urbain.
