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Toutes les cartes en main?

La course à l’Élysée est enfin terminée, retour aux réalités. Avec l’élection de François Hollande au poste suprême, le pays dispose désormais d’un président socialiste, d’un Sénat et d’une majorité de collectivités territoriales de la même couleur. Avec un peu de logique, si les électeurs ont de la constance, la prochaine Assemblée sera, elle aussi, porteuse du même projet. Pas question ici de porter un jugement quelconque sur le bien-fondé du choix d’une majorité de Français, mais le gouvernement qui sortira fin juin de cette (très) longue course aux bulletins de vote devrait logiquement disposer de tous les pouvoirs pour appliquer sa politique. Un phénomène finalement assez rare dans l’histoire démocratique de la République, et qui devrait tomber à point nommé tant la situation générale du pays et de son environnement immédiat réclamera du courage et de l’unité dans les prises de décision. Personne ne peut en effet douter que les cinq ans à venir seront déterminants pour l’avenir de la France et de son modèle, à la fois économique et social. En parallèle des élections présidentielles du 6 mai dernier se tenaient par exemple les législatives grecques. L’émergence, à la Chambre des députés d’Athènes, de l’extrême gauche comme second parti du pays et d’un groupuscule franchement néonazi à l’autre bout de l’hémicycle ne doit pas être considérée comme un phénomène isolé. La politique menée dans ce pays, précédemment faite de gabegies financières et de compromissions, aujourd’hui remplacée par un mélange de destructions des services publics et d’austérité un peu trop sélective, ne pouvait qu’aboutir à de telles extrémités. Le programme du nouveau chef de l’État en matière de transport collectif – sur lequel nous revenons dans ce numéro – a déjà le mérite d’une certaine cohérence. Il est par ailleurs le fruit d’une somme de réflexions menées notamment au sein des collectivités locales qui sont, de fait, autorités organisatrices du secteur. L’important sera sans doute d’éviter tout dogmatisme en la matière car les solutions viendront en effet d’une vision réaliste de l’équation à poser entre les vrais besoins et les moyens disponibles. Dans cette optique, publics comme privés, tous les acteurs devront faire entendre leurs voix. Le prochain rendez-vous du secteur, le salon Transports Publics (5-6-7 juin 2012) est attendu au tournant.

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Auteur

  • Pierre Cossard
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