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L’intermodalité cherche l’étincelle

Tendance Au programme de l’un des débats du salon européen de la mobilité: l’efficacité de l’intermodalité. Parmi les portes d’entrée de cette table-ronde: l’information voyageurs, mais aussi la nécessité de trouver une tête de file au mouvement.

Si le concept d’intermodalité gagne du terrain, son entrée dans les mœurs reste lente et surtout semée d’embûches. En cause: une multiplicité d’acteurs à mettre d’accord et des ressources financières qui s’amenuisent progressivement depuis le début de la crise économique. Pourtant, l’enjeu d’une démarche de cette nature est de taille. « Les connexions intermodales sont le gage d’une politique de mobilité réussie”, plaide Michel Seyt, président de la Fédération nationale du transport de voyageurs (FNTV). Si les autorités organisatrices semblent avoir pris conscience de l’intérêt d’une mutualisation des différents modes de transport, les opérateurs rivalisent d’astuces pour mettre sur pied des offres packagées, en particulier en terme de billettique intégrée. “Nous avons créé une centrale de mobilité que nous considérons comme une véritable boîte noire. Nous y concentrons par exemple l’état du trafic, les horaires ou le calcul d’itinéraire. Depuis que nous y avons ajouté les services d’auto-partage, nous sommes passés de 2000 à 3000 inscrits”, constate François Ferrieux, vice-président du Conseil général de l’Oise.

Un leader naturel

À l’unanimité, les intervenants de cette table-ronde se sont accordés sur les ingrédients de réussite d’une démarche multimodale: une intégration des aspects tarifaires, informatiques et physiques. Parmi les difficultés rencontrées lors de la mise en œuvre d’une stratégie intermodale: la gouvernance. À l’heure actuelle, certains observateurs pensent que les AO doivent être prescriptives à l’instar de l’expérience suédoise. “Dans notre pays, l’autorité organisatrice a davantage de pouvoir que les opérateurs mais sans eux, elle ne peut rien faire”, témoigne Charlotte Wareborn, directrice générale de Svenskkollektivtrafik, l’association des transports publics suédois. Une complémentarité qui prête parfois à la confusion des rôles et des compétences aux yeux des usagers, un peu perdus. “Les principaux prescripteurs de transport sont les départements au sein desquels l’offre existe malgré une mauvaise information du passager”, précise Michel Seyt. Une lacune qui peut rapidement impacter sur la qualité de service d’un réseau parfois victime de son succès.“La saturation du réseau impacte également sur le développement de l’intermodalité”, rappelle Jean-Pierre Farandou, directeur général de SNCF Proximités.

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Auteur

  • Diane-Isabelle Lautrédou
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