Newsletter S'inscrire à notre newsletter

Magazine

Urgence de la crise et project Bond(s) 007

Économie Donnant officieusement le top départ à la série de conférences du Salon de la Mobilité, une table ronde dédiée au futur financement des transports publics et ferroviaires s’est déroulée à la Maison de la RATP à Paris. C’était le 4 juin dernier sous l’égide de l’UTP* et de l’UITP**.

À L’HEURE actuelle, nous ne disposons d’aucune possibilité d’investissement pour financer nos projets d’infrastructures, et nos entreprises de transports réalisent peu de chiffre d’affaires comparé à d’autres pays européens”, expliquait Guiseppe Biesuz, directeur général du groupe Ferrovie Nord Milano (FNM), le 4 juin 2012 lors d’une table ronde sur le futur financement des transports publics et ferroviaires. Une situation qui résulterait de la crise économique mais aussi de celle de l’euro. “Aujourd’hui, 28 millions d’Italiens rencontrent des difficultés financières”, poursuivait Guiseppe Biesuz. Mauvaise nouvelle pour le transport? Pas sûr. “Il est urgent de trouver une réponse à la crise. Nous disposons d’une industrie de qualité et de tous les outils nécessaires pour créer une émulation européenne dans le secteur des transports. C’est sur ce terrain que nous attendons la Commission européenne”, confiait Pierre Mongin, p-dg du groupe RATP, à cette occasion.

Après les eurobonds…

Face à lui, deux représentants des instances européennes concernées ont néanmoins tenu à rappeler que le financement de la filière transport passait par trois canaux: les investissements liés au Réseau de transport européens (RTE-T), ceux provenant du fonds de cohésion et, d’ici peu, de project bonds expérimentés depuis plus d’un mois. Ces derniers “devraient faire l’objet d’une publication au Journal officiel européen en juillet prochain. À terme, ils pourraient servir à financer certaines infrastructures dont le retour sur investissement reste insuffisant pour être pris en compte dans les autres catégories”, résumait Dominique Riquet, député européen et vice-président de la commission des transports de la Commission européenne.

Les PPP, simples outils opérationnels

Autre levier évoqué lors de cette conférence: le partenariat public-privé (PPP). Si l’un des représentants européens avoue que des discussions ont été engagées sur une éventuelle participation à ces PPP, l’idée n’a pas abouti, du moins pour le moment. “Nous voulons nous assurer que le transfert de risques reste correct”, a reconnu Keir Fitch, directeur-adjoint de cabinet de Siim Kallas, ministre européen des Transports. Assurant avoir trouvé son compte d’un point de vue industriel et innovant dans les quatre PPP engagés “la crise financière n’a pas rendu rentable des projets qui ne l’étaient pas”, regrette Hubert du Mesnil, président de Réseau ferré de France (RFF).

Union des transports publics

Union internationale des transports publics

Retour au sommaire

Auteur

  • Diane-Isabelle Lautrédou
Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format