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Les groupes français s’exportent

Retour d’expériences Au chapitre international, l’une des “tribunes d’experts” s’est penchée sur l’exportation du savoir-faire français. Revenant sur certaines de leurs réalisations, les opérateurs dressent un état des lieux des challenges auxquels ils ont été confrontés.

Même si la crise économique a sensiblement rapproché le monde des transports des préoccupations financières, notre savoir-faire gagne des parts de marchés à l’international”, revendiquait Leila Frances, vice-présidente des projets internationaux de Keolis le 6 juin dernier lors du salon européen de la Mobilité. Un avis qui corrobore l’ensemble des présentations des différents intervenants de cette “tribune d’experts”.

Une réponse politique

Dans le cadre du chantier de mise en service du tramway de Florence, le principal enjeu était d’ordre politique puisqu’il s’agissait de rapprocher physiquement et opérationnellement les villes de Florence et de Scandicci”, se souvient Jean-Luc Laugaa, directeur de la filiale de la RATP Dev à Florence. D’autant que dans ce cas de figure, la municipalité de Scandicci a adossé à ce projet un partie de son développement économique avec notamment la création de surfaces commerciales ou de nouveaux logements. Autre volet de ce développement: la lutte contre la voiture particulière. “L’arrivée du tramway a permis de désengorger la route de 3000 véhicules quotidiens. Aujourd’hui, 56 % des automobilistes ont été sortis des villes”, résume Jean-Luc Laugaa.

Assumer le risque passager

Autre réalisation évoquée, la réorganisation du réseau du Limbourg situé au carrefour de l’Allemagne et de la Belgique. Le cahier des charges était articulé autour d’un objectif de réduction de 30 % des émissions de gaz a effet de serre d’ici à 2020 et de la décision des autorités locales de tabler sur 75 % des dépenses locales “vertes”, Veolia-Transdev a donc repenser la conception et la gestion du réseau. “Notre chiffre d’affaires repose à 55 % sur nos recettes de vente de titres de transport. Par conséquent, ce sont les usagers qui assurent une partie de notre profitabilité sur ce réseau”, détaille Richard Dujardin, directeur général de la zone Bénélux, Irlande et Royaume Uni du groupe.

À quelques kilomètres de là, le groupe exploite également une ligne ferroviaire autour de Stuttgart que le länder projetait de réactivé. “Sur ce projet, nous avons du faire preuve de fermeté, puisque l’autorité organisatrice a subtilement tenté de nous faire endosser la responsabilité financière de tous les investissements”, se souvient Axel Sondermann, directeur régional Allemagne de l’Ouest du groupe Veolia Transdev.

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Auteur

  • Diane-Isabelle Lautrédou
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