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Pour l’instant, ça va…

Une fois n’est pas coutume, mais pourrait bien le devenir, nous clôturons nos publications de cette année 2012 avec le compte-rendu du Club Managers. Cette édition, comme vous ne manquerez pas de le découvrir, fut accueillie à Moscou, sous la neige, dans une ambiance joyeuse certes, mais que nous voulions très « Guerre Froide ». Ne croyez pas que nous soyons – comme certains – obsédés par la proche fin du monde. D’ailleurs, si vous lisez ces lignes, c’est que tous les oiseaux de mauvais augure et les angoissés chroniques s’interrogent déjà sur le temps qu’il leur faudra pour venir à bout des stocks de pâtes et de riz accumulés dans leurs placards… Nous voilà donc débarrassés des fantasmes autour du 12/12/12 et du 21/12/12. Mieux, l’année se termine sans catastrophe marquante pour le secteur d’activité qui nous intéresse. Reste une question, de taille: que nous réserve exactement l’avenir? N’ayant pas lu le fameux Codex Maya, et rien compris aux écrits de Nostradamus, je suis dans l’incapacité de faire des prédictions dignes de foi pour 2013. Pourtant, plusieurs facteurs ne lassent pas d’inquiéter les observateurs attentifs que nous sommes. Quelle que soit la forme que prendra la réforme des collectivités territoriales, principales clientes des opérateurs du transport public, elle se fera avec des moyens réduits, dans un contexte de crise. Or, les entreprises connaissent déjà, pour beaucoup d’entre elles, des situations tendues au niveau de leurs résultats. Autant dire que le transport public dans son ensemble roulera sur des œufs dans les douze mois qui viennent. Pourra-t-on éviter une guerre des prix dans les futures réponses aux appels d’offres? Nous savons tous combien ce type de situation est destructeur pour le tissu des PME, et comment il obère bien souvent l’avenir des grands groupes. Face aux nuages qui s’accumulent sur l’économie du pays, pas question d’émigrer en Belgique, le transport de voyageurs n’est pas délocalisable, et ses bénéfices ne sont pas si importants qu’ils méritent l’ouverture d’un compte en Suisse. Il va donc falloir affronter la tempête qui pointe de façon cohérente, sans panique, et en faisant plutôt vibrer la fibre partenariale entre les différents acteurs: opérateurs, donneurs d’ordres et institutions. Il en ira certainement de la survie de certains acteurs, des emplois qu’ils représentent, et de leur contribution fiscale. En attendant, bonnes fêtes de fin d’année à tous, et rendez-vous le 18 janvier prochain.

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Auteur

  • Pierre Cossard
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