En progrès Si les transitions entre les modes électrique et thermique sont encore perceptibles en roulant, le pari de l’hybride par Volvo est en bonne voie.
La prise en mains du Volvo 7900 lors du Bus Euro Test à l’été 2012 nous avait quelque peu laissés sceptiques. Bonne nouvelle, cette fois-ci le mode stop/start fonctionnait pleinement! À chaque arrêt, portes fermées ou ouvertes, le moteur se coupe automatiquement. Cette coupure n’est toutefois pas exempte de vibrations, certes très atténuées par rapport au 7900 testé l’an dernier, mais encore nettement perceptibles. Le redémarrage par contre se fait dans une parfaite douceur, seul le bruit moteur trahit l’activation du moteur thermique. Les limites de l’hybridation parallèle apparaissent en roulant: on perçoit toujours les ruptures de charge aux changements de rapport, et aux redémarrages une hésitation apparaît lors de la transition du mode électrique vers le mode thermique. Bref, au niveau de l’agrément et de la linéarité des accélérations, on est toujours loin des hybrides en série, voire même d’un classique diesel à boîte automatique. Curieusement, ce phénomène est plus sensible à bord du 12 m que sur le modèle articulé. Sur le Volvo 7900 18 m on sent clairement que l’on conduit un articulé poussé.
Côté ralentissement, Volvo n’a pas prévu de commande manuelle de récupération d’énergie faisant office de ralentisseur. Seule la pédale de frein est à disposition du conducteur, ce qui simplifie certes la conduite, mais peut s’avérer pénalisant dans les parcours à fortes déclivités. Le poste de conduite est très agréable, le pupitre d’origine Volvo étant un modèle d’ergonomie. La ventilation est également très bien pensée. Il faudra juste prendre garde à la tête lors de l’installation: la console supportant le tachygraphe et les prédispositions SAEIV réduit la garde au toit!