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Open data: le pour et le contre

À livre ouvert L’ouverture des données peut être une opportunité à saisir pour développer des services qui facilitent les trajets en transport public. Elle comporte cependant le risque de profiter à la concurrence.

« Vos données valent davantage si vous les partagez. » Claus Dohmen, de la société de solutions informatiques IVU Traffic Technologies, est catégorique, l’open data des informations en temps réel peut être une opportunité pour les acteurs du transport public. Le directeur du management intervenait lors d’une conférence au salon UITP de Genève le 28 mai 2013, baptisée « Au-delà de l’information: votre navigateur de poche ». Selon lui, les aspects positifs du partage de données sont multiples. Il donne notamment « la possibilité de mettre en place des solutions très spécialisées », et d’offrir un service plus fiable à l’usager. Ce dernier a, en effet, accès aux horaires, incidents, travaux… en temps réel. Par ailleurs, les utilisations multiples de l’open data peuvent permettre de créer des services visant à améliorer les trajets des usagers et donc les inciter à emprunter les transports en commun. C’est par exemple le cas des planificateurs de trajets qui proposent parfois des solutions innovantes. Par exemple, un système développé par la société 9292, basée aux Pays-Bas, intègre dans ses calculs les transports en commun et les voitures. Ce planificateur fonctionne avec le GPS et les données des transports publics. En plus d’indiquer un itinéraire, il prévoit également « la réservation de parking, et la carte de transport pour la partie du trajet faite en transports en communs, une fois l’itinéraire validé », explique Stefan Hulman, Pdg de la société néerlandaise.

Un risque sur la fiabilité des données de tiers

À ses yeux, les avantages pour les acteurs du transport en commun sont multiples: « Cela permet une baisse des coûts en termes d’infrastructure routière et a un impact bénéfique pour l’environnement [car cela réduit les déplacements en voiture, notamment lors d’embouteillages]. » Pour autant, Claus Dohmen souligne également les risques de l’open data. « La qualité des services offerts par les tiers qui utiliseront les données n’est pas sous le contrôle de l’opérateur, ce qui signifie qu’il existe un risque au niveau de la fiabilité. De plus, l’ouverture des données a un coût pour l’opérateur qui peut s’avérer élevé. Enfin, certaines personnes considèrent que les prestataires commerciaux qui veulent reprendre les informations devraient payer », explique-t-il. Mais pour le directeur du management, la question du coût peut être vue différemment: « Les citoyens, soit en tant que contribuables, soit en tant qu’usagers des transports publics, ont déjà payé pour ce service. »

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Auteur

  • Shahinez Benabed
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