Pour cette découverte de l’offre des Mercedes-Benz Intouro sur le marché français, le choix s’est porté sur la version de base: 12,14 m et boîte manuelle 6 rapports. Une façon de se familiariser avec cette machine très prisée des transporteurs français pour le scolaire et l’interurbain. Le poste de conduite offre une bonne visibilité, mais on déplorera le difficile réglage manuel des rétroviseurs, surtout si l’on fait moins de 1,80 m! Une mesquinerie pénalisante pour la sécurité, et d’autant plus incompréhensible que la vitre conducteur descendante est à commande électrique! La position de conduite est bonne, mais le levier de vitesse peut apparaître comme un peu trop en retrait, surtout, là encore, pour les personnes de petite taille devant avancer leur siège. Dommage, car ces réserves mises à part, l’ergonomie est excellente.
Comme trop souvent, on déplorera le manque d’espaces de rangements. Autre critique: la petitesse des témoins de feux de brouillard et l’absence de témoins sur les feux de position et de croisement, ce qui peut conduire à les oublier.
Sur la route, le confort et la tenue de route sont sans reproche. Le freinage et le ralentisseur hydraulique Voith mettent en confiance et sont faciles à doser. La définition de base comprend le moteur Daimler OM457hLA de 286 ch, associé à la boîte manuelle Daimler GO110 à 6 rapports synchronisés. L’assistance de la commande de boîte est excellente et on se surprend à conduire comme on le ferait avec une voiture particulière. Quant au moteur, sans être exceptionnel, il accomplit sa tâche très honorablement, est peu sensible au relief et permet d’évoluer dans le trafic sans appréhension. Comme de coutume chez Mercedes-Benz, c’est l’homogénéité des prestations qui impressionne.
• ergonomie générale
• compromis confort/tenue de route réussi
• qualité de la direction
• commande de boîte et embrayage bien assistés
• position du levier de vitesse trop en retrait
• mesquineries d’équipement
• manque d’espaces de rangements
• absence de témoins d’éclairage
