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Volvo Bus à la relance en France

Synergies Intégré depuis le 1er janvier chez Volvo Trucks France, Volvo Bus France cherche un nouveau souffle en renforçant notamment ses synergies avec la filiale poids lourds. Bernard Meauzoone, ex-Renault Trucks et Volvo Bus, a été rappelé pour occuper le poste de directeur général de la filiale bus et cars.

Il flottait comme un air de retrouvailles familiales chaleureuses dans les salons du cercle suédois à Paris, quelques jours avant Noël. Comme chaque année, Volvo Trucks France y organisait son traditionnel buffet de Noël et accueillait pour la première fois les équipes de Volvo Bus France. Depuis le 1er janvier 2014, la marque bus et cars du constructeur suédois a officiellement intégré les locaux de Volvo Trucks France, près de Roissy en Île-de-France. Le site devient par ailleurs l’entité légale de la filiale bus et cars du constructeur en lieu et place de Renault Trucks. Il s’agit plus qu’un simple déménagement, Volvo Bus espère entamer une nouvelle page de son histoire sur le marché français, notamment en quittant le giron de Renault Trucks France et en mettant davantage l’accent sur la culture d’entreprise Volvo. C’est la mission qui a été confiée à Bernard Meauzoone, rappelé au poste de directeur général France et Dom-Tom, poste qu’il avait déjà occupé de 2003 à 2006. Il remplace Michele Ferrara, « nommé à un poste au siège du groupe Volvo, en Suède, qu’il prendra dès le mois de janvier. » « Ma principale mission est de mener à bien l’intégration de Volvo Bus France chez Volvo Trucks France », explique Bernard Meauzoone, « puis, de réorganiser le commercial et l’après-vente, afin de redonner confiance aux clients et aux équipes de Volvo Bus France pour vendre plus de produits que ce qui a été réalisé jusqu’à présent. »

« Revenir à 5 % de part de marché »

Avec une part de marché inférieure à 1 % ces deux dernières années, et 30 véhicules immatriculés sur les 8 premiers mois en 2013, Volvo Bus n’apparaît plus dans le top 5 des constructeurs en France. Pour Bernard Meauzoone, ses efforts de réorganisation devront aboutir « à faire au moins aussi bien qu’en 2006, au moment de mon départ, soit 5 % de part de marché, c’est le seuil à partir duquel on commence à bénéficier d’une visibilité sur le marché. » 5 % de part de marché, soit plus de 200 véhicules immatriculés, un défi qu’il compte bien relever en repositionnant Volvo sur le segment urbain de l’Hexagone. « Depuis quelques années, pour des raisons inconnues, Volvo Bus France était absent du marché bus en France », analyse cet ancien de la Saviem et de Renault Trucks. « L’embauche récente d’un responsable commercial bus, Julien Cézard, montre notre volonté de revenir sur ce segment et d’obtenir une part importante du marché, notamment grâce à la qualité de nos produits », estime Bernard Meauzoone, « et notre cheval de bataille, c’est l’hybride. » À l’image de la participation de Volvo Bus aux tests menés par le Sytral à Lyon sur les bus urbains hybrides, aux côtés de MAN et d’Iveco Bus, le constructeur souhaite concrétiser son avance technologique en parts de marché en France où l’hybride est au cœur des priorités des grands réseaux urbains. Et pour apparaître encore plus clairement sur le marché, Volvo a fait le choix de ne proposer à son catalogue que des bus hybrides standards et articulés. « À ce jour, au vu des résultats dans le monde pour Volvo Bus, nous pouvons dire que notre technologie a fait ses preuves, avec des gains de consommation qui seront encore plus importants, 60 % de gain de consommation et 80 % de réduction des émissions », détaillait Julien Cézard, à l’occasion des Rencontres nationales du transport public, fin novembre à Bordeaux. Outre le segment urbain, Bernard Meauzoone souhaite aussi renforcer l’équipe commerciale autocars.

L’après-vente réorganisé

L’autre chantier important mené par la nouvelle direction de Volvo Bus concerne l’après-vente. Avec le marketing, la communication, la gestion et les locaux, c’est l’un des domaines qui pourrait le plus profiter de synergies développées à l’occasion du rapprochement de l’activité bus et cars au sein de Volvo Trucks France.

« Tous les indicateurs montrent que notre activité peut apporter un complément d’activité intéressant dans le réseau Volvo Trucks France », explique Bernard Meauzoone.

En clair, la carte du réseau après-vente sera prochainement réétudiée, « au cas par cas », précise le nouveau directeur général. Il cherche à ne pas généraliser les décisions qui seront prises concernant les accords avec les représentants actuels de l’après-vente Renault Trucks – Volvo Bus. « Aujourd’hui, Volvo c’est une marque et un groupe au même nom, nous pouvons nous servir au maximum du réseau Volvo Trucks, ce sera plus facile par exemple pour nos inspecteurs techniciens de travailler avec les outils qui sont en place chez eux », détaille Bernard Meauzoone. « Certains concessionnaires Renault Trucks, ceux qui ont très bien travaillé avec nos clients, conserveront le label Volvo Bus, d’autres non. Ce sont des discussions que nous allons entamer avec eux, de concert avec Volvo Trucks. » Pour Volvo Bus, le retour vers le succès commercial passé est synonyme d’une empreinte plus forte de la culture et de l’image Volvo.

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Auteur

  • Bruno Gomes
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