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Un seul maillon vous manque…

Au fond, que penser de la dernière édition du salon Transports Publics qui a fermé ses portes le 12 juin dernier? Côté industriels, rien à redire. Même si les stands paraissaient parfois un peu plus modestes que d’habitude – crise oblige –, ils étaient tous bien là, et le foisonnement des nouveautés n’avait rien à envier aux grandes années. Au niveau des débats, pas de mauvaises surprises, comme vous allez d’ailleurs le découvrir dans nos colonnes. Pas vraiment de bonnes surprises non plus, tant l’exercice semble désormais un peu convenu pour des acteurs qui, au fil du temps et des éditions, ont démontré qu’ils maîtrisaient bien leur script.

La visite du secrétaire d’État aux Transports? Convenu là encore. L’homme est sympathique, et il eut le grand mérite d’annoncer de but en blanc, sans circonvolutions, qu’il avait fait le déplacement la besace vide. Les esprits chagrins s’étonneront de l’absence de sa ministre de tutelle, qui ne manque pourtant jamais de pourfendre le tout automobile et se serait trouvée là face à un aéropage très facile à convaincre… Peut-être les dossiers du transport de voyageurs sont-ils un peu trop techniques, et généralement peu relayés par les grands médias. Ces derniers étaient pourtant occupés par un sujet assez proche, celui de la grève SNCF. Et finalement, c’est sans doute ce nouvel épisode de la saga baptisée Réforme ferroviaire qui a donné à cette édition une tonalité particulière. Comment, en effet, faire sereinement la promotion d’une approche nouvelle et raisonnée des déplacements, quand radios, télévisions et presse écrite se repaissaient à longueur de journée de la traditionnelle « galère des usagers »? Pire, combien de visiteurs ont-ils finalement renoncé à faire le voyage jusqu’à la Porte de Versailles pour cause de trains bondés, voire tout simplement annulés?

Les organisateurs de l’événement assuraient le dernier jour, tandis que les stands se démontaient plus rapidement que de coutume, que les objectifs de fréquentation seraient atteints.

Un optimisme que ne semblait guère partager un grand nombre d’exposants. Las, la nouvelle fronde cheminote a su démontrer une fois de plus sa forte capacité de nuisance. Gageons donc qu’un compromis « à la française » sera prochainement trouvé pour une réforme ferroviaire, elle aussi « à la française »…

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Auteur

  • Pierre Cossard
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