Mobilité durable Le 18 décembre dernier, Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, et Alain Vidalies, secrétaire d’État aux Transports, ont dévoilé la liste des 99 projets retenus dans le cadre du troisième appel à projets “Transports collectifs et mobilité durable”.
Dans les starting-blocks du troisième appel à projets “Transports collectifs et mobilité durable”, lancé en mai 2013 par l’ancien ministre des Transports Frédéric Cuvillier, ils étaient 120 dossiers et 79 autorités organisatrices (AO). Dix-neuf mois plus tard, et avec un an de retard par rapport au calendrier initial, le verdict est tombé: 99 projets retenus et 21 dossiers écartés pour non conformité au cahier des charges ou insuffisance technique. Avec les 70 AO dont les projets figurent dans cette liste, ce sont 54 bus à haut niveau de service (BHNS), 15 tramways, quatre lignes de métro, trois transports par voie maritime, six projets de parcs à vélos et 13 projets de mobilité durable qui verront ainsi le jour, totalisant 950 kilomètres de lignes nouvelles.
Si les besoins d’investissements publics de ce troisième opus s’élèvent à 5,2 Md€, l’État a choisi de doter l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) de 450 M€. « Autant d’investissements qui seront engagés au plus tard dans les trois années à venir, et qui viendront conforter la relance économique au niveau local et participer au soutien de l’emploi », expliquait Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, évoquant la création de 50 000 postes. Pour abonder ce budget, Alain Vidalies, secrétaire d’État aux Transports, a promis que « d’une manière ou d’une autre, les recettes de l’écotaxe seront au rendez-vous », sans donner plus de détails. Notons encore que l’enveloppe financière prévoit aussi que l’ensemble des bonifications au titre de la politique de la ville représente 110 M€, soit un quart de l’enveloppe globale.
In Fine, 57 projets bénéficieront d’une aide renforcée à ce titre, et donc d’une subvention majorée pouvant aller jusqu’à 10 % du montant des dépenses éligibles selon le degré d’amélioration de la desserte des quartiers prioritaires et de l’accès de leurs habitants aux zones d’emplois et de service. Pour autant, l’apport financier promis pour cette édition continue de décroître. En effet, les montants investis par le Gouvernement s’élevaient à 800 M€ pour 50 projets en 2009 et 590 M€ pour 78 projets en 2011.
