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La troisième ligne de métro en bonne voie

Toulouse Lors de son conseil syndical du 4 février, Tisséo SMTC a lancé une nouvelle révision de son plan de déplacements urbains, précisé son projet de troisième ligne de métro baptisée Toulouse Aerospace Express, annoncé le développement de ses lignes du bus à haut niveau de service Linéo et l’extension du projet d’Aerotram.

Comme il l’avait promis lors de son arrivée à la tête de Tisséo-SMTC en mars 2014, l’adjoint au maire UMP de Toulouse Jean-Michel Lattes a mené tambour battant la réorientation de la politique des transports de l’agglomération toulousaine. La nouvelle stratégie mobilités de la révision du plan de déplacements urbains (PDU) à l’horizon 2020-2025-2030, présentée lors du conseil syndical du 4 février, tient compte de 40 000 à 50 000 déplacements quotidiens supplémentaires à absorber chaque année, alors que les deux premières lignes de métro et le périphérique sont déjà saturés.

Le projet de PDU permettant la définition d’un réseau structurant pour 2020-2025, « offrant des solutions capacitaires, une meilleure articulation avec le réseau ferroviaire, les potentialités du réseau bus et le besoin de liaisons intercadrans » comprendra deux étapes. À l’horizon 2020, pour répondre à l’urgence de l’augmentation des capacités de déplacements, avec la poursuite du développement du réseau Linéo (une dizaine de lignes à haut niveau de service, dont une existe déjà), un plan pour les deux lignes de métro existantes (notamment le passage à 52 mètres de tous les quais de la ligne A), une ceinture sud avec comme maillon la création d’un aérotram et l’articulation du réseau urbain avec le réseau ferroviaire.

Promesse tenue, en 2025

À l’horizon 2025, l’axe principal est la troisième ligne du métro, conformément aux promesses de campagne du maire UMP de Toulouse Jean-Luc Moudenc, qui vient d’être baptisée Toulouse Aerospace Express. On devrait connaître avant fin 2015 les objectifs conduisant au choix d’un fuseau de l’itinéraire (par le centre-ville ou les faubourgs nord, le canal ou les faubourgs est), l’enveloppe financière et le montage opérationnel. Ce métro satisfera les grandes entreprises de l’agglomération, en tête desquelles Airbus qui emploie 21 000 salariés et des milliers de sous-traitants dans l’ouest toulousain. Le SMTC précise d’ailleurs qu’« une démarche spécifique participative avec les acteurs économiques en lien avec le projet » sera mise en place.

Selon le SMTC, 66 000 emplois salariés privés, la plupart travaillant dans les sites du pôle mondial de compétitivité Aerospace Valet, ne sont pas desservis par un mode lourd de transport public dans une grande diagonale nord-ouest sud-est. C’est eux qui seront concernés par la nouvelle ligne de métro, qui reliera notamment les différentes usines et le siège d’Airbus à l’ouest, le futur quartier Toulouse Euro-Sud-Ouest autour de la future gare LGV, Montaudran Aerospace Campus et Labège Innopole au sud-est.

Le projet d’Aerotram, prévu par l’ancienne municipalité PS pour relier l’hôpital de Rangueil au Canceropole, et qu’on a cru un temps abandonné par la nouvelle équipe, pourrait être étendu de part et d’autre, en direction du terminus sud de la ligne A du métro à Basso-Cambo et vers Montaudran Aerospace et la future ligne de métro à l’est.

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Auteur

  • Catherine Sanson-Stern
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