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Zoom sur: ces outils qui donnent un coup de peps à la mobilité

Les outils numériques appliqués au transport de voyageurs proposent de plus en plus de services pour encourager le report modal. Retour sur quelques-unes des solutions ludiques, utiles et attractives qui fleurissent sur les réseaux français et internationaux.

Londres: quand les cartes bancaires se métamorphosent en ticket de métro

L’Oyster card, le passe Navigo londonien, a de la concurrence. Depuis le 16 septembre 2014, les usagers des transports en commun de la capitale britannique ont en effet la possibilité d’utiliser un nouvel outil pour valider leur trajet sur une grande partie du réseau: la carte bancaire sans contact. Très simple d’utilisation, la petite révolution a très vite trouvé son public, puisqu’en novembre dernier, 12 millions de trajets ont été validés de cette manière.

Transport scolaire 2.2

Non, la mobilité numérique n’est pas forcément destinée qu’aux grandes villes. C’est la position que défend la société Ubi Transport qui a développé une billettique baptisée 2School. Testée sur les cars scolaires de Saône-et-Loire, cette solution sans contact, couplée à un système d’aide à l’exploitation (SAE), se base sur l’utilisation d’un smartphone et de l’informatique en nuage (cloud computing).

Son fonctionnement est simple: les élèves transportés valident un passe en entrant dans le véhicule.

Les informations recueillies, comme les données de géolocalisation du car, sont ensuite envoyées dans le nuage (cloud) via le téléphone mobile embarqué. L’opérateur (ou la collectivité) peut ainsi connaître le taux de remplissage et la position en temps réel des véhicules pour proposer des services d’information voyageurs.

Facile d’installation car légère, cette technologie coûterait en outre « deux à quatre fois moins cher qu’un système de SAE classique », indique Jean-Paul Medioni, fondateur d’Ubi Transports. Une version pour les réseaux interurbains et les petites villes baptisée 2Place est disponible depuis l’année dernière.

Bibliomobi: la lecture à portée de clic

L’amélioration des conditions de transport des voyageurs peut aussi concerner le développement de services ludiques et attractifs. C’est ainsi que le réseau lillois de Transpole (Keolis), en partenariat avec plusieurs acteurs dont Lille Métropole, a mis en service, le 15 octobre 2014, Bibliomobi.

Cet outil est accessible via des étiquettes NFC (en communication en champ proche) et des codes QR (codes réponse rapide), répartis dans les stations de métro et de bus. Durant le trajet, il offre la possibilité de pouvoir lire sur son smartphone une sélection d’ouvrages disponibles dans les médiathèques de la ville.

Paris: l’abribus qui donne envie d’attendre

Le numérique peut aussi améliorer un autre des aspects bien connu de l’utilisateur des transports publics: celui de l’attente. Dans cette optique, la ville de Paris s’est lancée fin 2014 dans un vaste programme de renouvellement des 2000 abribus de la capitale.

Mis au point par la société JC Decaux et imaginés par le designer Marc Aurel, ils proposent de l’information en temps réel, des prises de rechargement de téléphone portable, etc. Certains sont équipés d’écrans tactiles avec eux aussi une gamme variée de services tels que des calculateurs d’itinéraires ou des quizz interactifs.

Korrigo: l’avenir est dans la carte multiservice

Lancée en 2006, Korrigo, la carte multimodale et interopérable du réseau de Rennes, vient de profiter, en 2014, d’une transformation de taille: celle de proposer aux utilisateurs étudiants une palette de nouveaux services, en plus du simple titre de transport. En cours d’expérimentation dans les universités Rennes I et Rennes II, la nouvelle version donne la possibilité de « charger des tickets-repas, emprunter des livres dans les bibliothèques, entrer dans des salles à accès limité sur les campus, etc. », indique Rennes Métropole. À terme, l’objectif est de permettre à tous les habitants de l’agglomération d’utiliser cette carte pour emprunter des livres à la bibliothèque, charger leurs billets de spectacle, de musée, etc.

Cycl’où, l’appli des cyclistes urbains

Développée en 2014 par Systra et la start-up Pysae, Cycl’où est une application prédictive permettant de savoir si l’usager aura la place de déposer ou de prendre un vélo en libre-service dans la station de son choix à Paris. Sur fond de carte Google, les bornes Vélib’ sont géolocalisées et indiquent le nombre de places restantes ou occupées. Basé sur le calcul de probabilité en fonction des heures d’usage, Cycl’où affiche un taux de fiabilité de 80 %.

BlaBlaCar, le covoiturage connecté

Depuis 2004, BlaBlaCar propose une plateforme de mise en relation entre conducteurs particuliers et voyageurs ponctuels. Ce service de covoiturage a attiré une communauté de près de 20 millions de membres et s’est développé dans 18 pays. Depuis son lancement en octobre 2014, l’application mobile dédiée a été téléchargée 5 millions de fois.

Sur Facebook, la start-up affiche 2 millions de “likes”, toutes pages cumulées.

Smarter Mobility: le calculateur d’itinéraire qui prédit l’avenir

Si les solutions de calculateurs d’itinéraires en temps réel commencent à se multiplier sur les réseaux, Transdev a su aller plus loin. En effet, l’opérateur de mobilités a créé, via sa filiale Cityway, un calculateur d’itinéraire multimodal en temps réel baptisé Smarter Mobility. Testé dans le cadre du projet Optimod Lyon (Bus & Car no 917), il se démarque en proposant aussi la prédictibilité horaire du trafic routier, avec notamment les heures d’arrivée des différents systèmes de transports.

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