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La stratégie du Stif

La visite d’étude a été l’occasion pour les participants de découvrir la stratégie passée et à venir du Stif en ce qui concerne les gares franciliennes.

Au nombre de 445, avec plus de 4,2 millions de déplacements par jour, les gares franciliennes sont de hauts lieux de l’intermodalité dans la région. Cela, le Stif l’a bien compris. Depuis 2006, l’autorité organisatrice a choisi de transformer les gares du territoire en pôles d’échanges multimodaux. L’objectifest d’offrir aux voyageurs des solutions de mobilité efficaces et connectées. En partenariat avec d’autres acteurs du transport (SNCF, RATP, région Île-de-France, départements, communes, etc.), plusieurs actions ont été menées dans ce sens, pour un montant global de 1,14 milliard d’euros.

Cette politique volontariste a permis de faire en sorte que plus de 550 parcs relais, 200 gares routières et plus de 4 000 places de stationnement vélo cohabitent aujourd’hui autour des gares. L’accessibilité et l’information voyageurs n’ont pas non plus été négligées: en 2012 déjà, 112 de ces gares bénéficiaient d’aménagements pour les personnes à mobilité réduite et 100 % du réseau disposait d’un système d’information, tandis qu’un vaste plan d’équipement de l’ensemble des gares en écrans d’information devrait être achevé fin 2015.

À ces actions déjà menées, ou sur le point de l’être, le Stif est cependant conscient que beaucoup reste à faire. Pour cela, l’autorité organisatrice a décidé d’aller beaucoup plus loin aux cours des années à venir. Cette action d’ampleur s’inscrit d’ailleurs dans le plan de déplacements urbains francilien (PDUIF). Le dernier en date, adopté en 2014 et dont l’objectif est d’augmenter l’offre de transport collectif de 20 % d’ici à 2020, prévoit en effet des améliorations de taille.

Le document distingue trois types de gares: 43 grands pôles de correspondance avec plus de 15 000 usagers quotidiens; 184 pôles de dessertes des secteurs denses avec plus de 2 500 voyageurs par jour; 218 gares d’accès au réseau ferré depuis les bassins de vie ayant moins de 2 500 voyageurs par jour. Ce classement a permis de cibler les actions spécifiques à mener en fonction de la taille des gares, mais aussi de déterminer des objectifs de qualité de service commun aux trois catégories, tels qu’une information voyageurs optimale et en temps réel, une plus grande sécurité, une optimisation des correspondances de bus, une mise en accessibilité des cheminements piétons et le développement de stationnement vélos et voitures sécurisés. Le but est que d’ici à 2020, « toutes les gares soient mises aux standards de qualité requis », indique le document, précisant que les « projets de pôle devront être élaborés et réalisés en cinq ans maximum ».

Question à …
Jean-Christophe MONNET, directeur délégué aux usagers, aux relations institutionnelles et internationales.

Le développement de l’intermodalité dans les gares est un des objectifs du PDU Île-de-France. Quelles sont les priorités du Stif à ce niveau?

Au niveau des gares, notre objectif est une meilleure organisation des équipements d’intermodalité, c’est-à-dire des gares routières, des parcs relais, notamment pour les gares de grande couronne, et des parcs à vélos à travers le programme Véligo. Nous veillons aussi à l’aménagement des voleries pour redonner de la place aux piétons et aux bicyclettes, ainsi qu’à l’aménagement des espaces en gare pour une meilleure circulation et une meilleure accessibilité. Enfin, nous développons une politique de services qui répond aux attentes des voyageurs en matière d’information multimodale, d’accueil et de vente de titres. Pour y parvenir, le Stif a élaboré des schémas directeurs qui fixent, pour chacune de ces priorités, les niveaux de services attendus. Le syndicat travaille en étroite collaboration avec les collectivités pour mener à bien ce programme ambitieux. Pour améliorer la qualité du service proposé aux voyageurs, le Stif a déjà financé plus de 400 millions d’euros d’aménagements et prévoit d’en financer encore 1,7 milliard d’ici 2025.

Propos recueillis par Nathalie Leclerc, cofondatrice du Club européen des villes et régions intermodales.

Pour lire l’interview complète de Jean-Christophe Monnet, rendez-vous sur le site de busetcar.com.

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