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Lignes longue distance

Réorganiser son entreprise?

Structure Que faire de la nouvelle activité des lignes nationales longue distance au sein de l’entreprise? Les managers ont défendu leurs choix et réfléchi aux solutions les plus viables pour leurs sociétés.

Côté structure, Nicolas Bertolami, président d’ABC Informatique, a synthétisé les réflexions des managers. Faut-il réorganiser son activité? « Ca dépend. » D’un côté, les tenants de la création de filiale, et de l’autre ceux qui défendent l’intégration de l’activité nationale dans la structure mère. Quoi qu’il en soit, le premier critère est social, a résumé Nicolas Bertolami. « L’activité peut être comprise dans les accords d’entreprise, ou faire l’objet d’accords différents. »

Naturellement, vient ensuite la notion de volume. « Si l’on a un autocar et six conducteurs, on ne va pas créer une filiale. Entre 10 et 20 véhicules, avec 35 à 50 conducteurs, cela commence à être intéressant de créer une entreprise séparée », a-t-il illustré. Cette solution permettrait notamment de « gérer les aléas et de donner davantage de flexibilité, pour remplacer un conducteur au pied levé par exemple ».

Créer une nouvelle structure implique toutefois de réfléchir à sa rentabilité et d’élaborer un business model viable. Autre critère de choix pour les participants: la géographie. « Pour la région parisienne par exemple, s’il faut créer un nouveau dépôt, cela va dans le sens d’une entité juridique séparée », a expliqué le chef d’entreprise.

À chaque cas sa solution

Le choix va aussi dépendre de la culture du « donneur d’ordres ». Les autocaristes sous les couleurs de FlixBus ont tendance à ne pas créer d’entreprise. Avec Ouibus, certains, comme les cars Faure, ont opté pour la création d’entreprise. D’autres, comme Cyril Gilbert, gérant de Gilbert James Voyages, opèrent les lignes nationales au sein de leur entité première. Côté Starshipper, l’exemple de Jean-Sébastien Barrault, à la tête du groupe Lacroix, tend vers la création d’une filiale distincte.

Nicolas Bertolami a résumé:« Nous avons environ 60 % des autocaristes qui gèrent les lignes nationales comme une activité séparée, et les autres qui l’intègrent à leur exploitation régulière ou tourisme. »

À l’issue du débat, les participants ont également noté le peu de visibilité concernant cette activité. « Le modèle de gestion des risques est différent. D’un côté, il y a ceux qui disent: “Je veux fermer proprement cette activité si elle ne marche pas”, et de l’autre, ceux qui disent: “Moi, je ne suis pas capable de quantifier le risque, donc je l’intègre à mon entreprise” », a-t-il conclu.

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Auteur

  • Capucine Moulas
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