Quelles sont les 700 rames qui pourraient être concernées par le renouvellement ou la rénovation annoncés par Valérie Pécresse?
Trois séries de rames les plus anciennes sont en passe d’être renouvelées. Ainsi, les six Z 6100, les seules de type « petits gris » subsistantes de la banlieue Nord, disparaîtront fin 2016 et seront remplacées par des Francilien (Z 50 000). Les rames inox poussées/tractées RIB viennent de quitter la ligne L (Saint-Lazare–Mantes–Vernon/Gisors), mais roulent encore en banlieue Est.
Enfin, sur les 54 rames Z 6400 roulant en heures de pointe sur la ligne Paris–Cergy et affectées aux relations Saint-Lazare–Versailles Rive Droite/Saint-Nom-la-Bretèche, 19 seront remplacées d’ici fin 2017 par des Z 50 000 Francilien. Resteraient donc 35 rames à renouveler.
Les autres renouvellements visent les voitures à deux niveaux datant des années 1970-1980, utilisées en composition à six caisses sur les lignes de Saint-Lazare ou à sept caisses sur la grande banlieue Montparnasse. Cela fait une cinquantaine de rames qui pourraient être remplacées par des Regio 2N.
Côté RER A RATP, la commande des rames à deux niveaux MI 09 totalise 140 unités, dont 87 sont déjà livrées (plus 10 en 2016). Elles remplaceront d’ici 2020 les MS 61 des années soixante-dix, dont 32 sont encore en service.
Les besoins liés au prolongement ouest du RER E SNCF sont évalués entre 50 à 110 rames. Deux solutions sont envisagées: le maintien des 53 rames MI 2N (Z 22 500), livrées de 1996 à 2000, ou leur envoi sur d’autres lignes…
Les rénovations, qui seraient à répartir entre les industriels et les ateliers SNCF, ne peuvent concerner qu’une partie des 252 automotrices à deux niveaux Z 2N, puisque certaines ont été modernisées en 2007. Les Z 5 600 (1,5 kV continu) et les Z 20 500 (bicourant 1,5/25 kV) aux longueurs et compositions variées, livrées de 1982 à 1985 et de 1992 à 1998, sont exploitées sur les RER C et D.
