Initiée en 2013, la grande vitesse ferroviaire franco-espagnole monte en puissance avec plus de 2 millions de voyageurs transportés l’an dernier (+7,6 %), dont 865 000 passagers internationaux. Concentrant à lui seul 500 000 voyageurs, l’axe Paris–Barcelone arrive en tête (4 fréquences en basse saison et 7 en haute saison), devant Lyon–Barcelone, en progression de 25 % en 2015.
À Marseille, les trains Renfe SNCF en coopération s’affichent sur les panneaux 4x3 de la ville. « Notre campagne de communication vise à améliorer la notoriété de notre offre. Nous voulons faire connaître notre liaison directe Marseille–Barcelone–Madrid », indiquent les deux opérateurs ferroviaires qui refusent néanmoins de délivrer leurs prévisions de trafic pour l’année en cours.
La capitale catalane est désormais reliée à la cité phocéenne en 4 h 38, alors qu’auparavant un changement de train s’imposait. De part et d’autre des Pyrénées, chaque opérateur a déployé 10 trains à grande vitesse (320 km/h, Euroduplex de 509 places et S-100 de 347 places), après avoir résolu les difficultés techniques des gestionnaires des infrastructures (Adif, SNCF Réseau et TP Ferro).
Les trains à grande vitesse desservent 21 villes: Paris, Lyon, Valence, Marseille, Avignon, Aix-en-Provence, Toulouse, Carcassonne, Nîmes, Montpellier, Narbonne, Béziers, Agde, Sète, Perpignan, Barcelone, Gérone, Figueras, Madrid, Saragosse et Tarragone.
À noter, l’arrêt début 2016 du service quotidien Toulouse–Barcelone. « Notre train direct ne circulera quotidiennement qu’à partir de début avril jusqu’à fin septembre, c’est-à-dire durant la période de plus forte demande. En dehors de cette période, les trajets à destination de Toulouse et Carcassonne pourront se faire en correspondance à Narbonne », a expliqué la direction des voyageurs de la SNCF.
Si, depuis les attentats du 13 novembre, la France réfléchit à équiper ses gares de scanners, la gare de Sants à Barcelone dispose de cet équipement depuis 2008. Prévoir donc une demi-heure d’avance…
