2 %. C’est le montant du taux de couverture (ratio recettes commerciales-coût d’exploitation) du réseau TouGo. « Au début de la communauté de communes, nous nous sommes interrogés sur la mise en place de la gratuité. Finalement, on n’en est pas très loin », reconnait David Courtine, directeur du patrimoine et de la mobilité. Deux illustrations frappantes: le titre unitaire ne dépasse pas 0,50 centime d’euros pour un adulte de plus de 25 ans, et l’abonnement commence à 5 € par mois pour les moins de 25 ans, en grande partie des scolaires.
Côté sociétés, la mise en place d’un plan de déplacement d’entreprise (PDE) est vivement encouragée puisqu’elle permet une réduction de 25 % sur l’abonnement. Couplé au remboursement classique de la moitié ou plus du titre de transport, un salarié « conventionné PDE » peut se retrouver à payer de 39 € à 0 € d’abonnement annuel. Conséquence de cette politique: les revenus issus de la vente de tickets et d’abonnements ne dépassent pas 210 000 € par an, quand les coûts atteignent 9 M€; 6 M€ de versement transport et environ 3 M€ de dotation du département, attribuées pour la gestion de certaines lignes, financent le reste.
Quel est l’intérêt d’une telle politique tarifaire? « Un prix de lancement, fixé avec le but de rendre accessible le réseau », avance David Courtine. L’élu s’interroge sur les moyens de le faire évoluer, en respectant les différences d’accès au service entre les habitants de la plaine et ceux de la montagne, et en veillant à l’harmonisation, sur le long terme, avec la tarification de l’agglomération de Grenoble.
