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Clamart Cars

« Des plaquettes de freins comme neuves après 140 000 km. »

Clamart Cars est une société de transport de personnes installée à Antony, dans les Hauts-de-Seine. Au moins huit bus sur la trentaine du parc sont dédiés aux activités Flixbus, sachant que ce chiffre peut augmenter en fonction de la demande. Entretien avec Stéphane Pages, le responsable technique.

Connexion Transport-Territoires: Avez-vous remarqué une usure des pneumatiques spécifique pour les cars attribués à Flixbus, sachant qu’ils engrangent énormément de kilomètres par rapport à ceux des lignes plus touristiques?

Stéphane Pages: Certes, les pneumatiques s’usent plus vite, mais comme ces cars roulent essentiellement sur autoroute, l’usure est régulière. Ainsi, j’ai pu constater que les plaquettes de freins étaient comme neuves après 140 000 kilomètres. Nous avons connu un taux d’usure plus important qui était dû à un souci de carénage, mais cela ne provenait pas du pneumatique en lui-même.

CTT: Disposez-vous de pneus spécifiques pour les lignes spéciales « sports d’hiver »?

S. P.: Nous sommes équipés en Michelin X Coach. Compte tenu de nos destinations, nous n’avons pas de pneumatiques spécifiques pour l’hiver. Cet hiver, trois de nos cars ont effectué des trajets vers des stations de ski et nous n’avons pas eu besoin de changer les pneus.

CTT: De quels dispositifs de contrôle disposez-vous?

S. P.: Nos cars affectés aux lignes Flixbus sont des Scania OmniExpress, de 13,20 mètres disposant de 53 places. Ils sont équipés de détecteurs de franchissement de lignes blanches (AFIL) et de capteurs de pression qui relayent les informations sur le tableau de bord. Ils sont dotés de prises électriques pour les clients, conformément au cahier des charges de Flixbus. Nos chauffeurs envoient aussi des alertes par le système TomTom pour prévenir Flixbus lors des départs et des arrivées.

CTT: Comment réagissent les chauffeurs qui sont passés des activités touristiques aux activités Flixbus?

S. P.: La plupart des chauffeurs qui ne faisaient que du tourisme auparavant ne veulent plus quitter cette nouvelle activité. Certes, ils ne touchent plus de pourboires, mais ils roulent beaucoup plus et ne passent pas leur journée à attendre au château de Versailles ou dans les embouteillages pour se rendre dans les aéroports, par exemple.

CTT: Les touristes sont-ils revenus?

S. P.: Les touristes asiatiques ne reviennent pas, ou alors très lentement. Et quand on voit que la Mairie de Paris en profite pour nous mettre des bâtons dans les roues, on se demande ce qu’elle fait.

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