Entre la possibilité de remporter le Prix international du minibus de l’année et l’ouverture de sa filiale en France, le carrossier espagnol Indcar hausse ses ambitions à l’échelle européenne et 2017 pourrait bien être l’année de sa consécration continentale.
Il est loin le temps où le carrossier catalan Indcar sortait son premier Mago pour le marché espagnol. Vingt-cinq ans plus tard, il crée ses modèles de carrosseries sur des châssis Mercedes Benz, Iveco ou MAN et s’affirme résolument comme un industriel européen avec une usine en Roumanie, un siège commercial en Italie et, depuis avril, une filiale en France, à Saint-Hilaire-de-Loulay (85). Entre le Strada, minibus de 16 à 22 places, le Wing et le Mobi, véhicules acceptant de 22 à 33 sièges, le Mago et ses 27 à 34 places et le Next, que sa grande adaptabilité permet de constituer en solutions de 34 à 41 places, Indcar dispose d’un catalogue de 60 modèles différents. Il est référencé sur le site Internet busmaster.com d’Iveco et inclut, dans ses véhicules, les diverses et multiples options que ses clients peuvent demander en fonction des usages et des marchés.
Pour le salon FIAA 2017, à Madrid, Indcar présentera le Mobi City Low Entry, destiné au marché public espagnol, un Mago 2 F1 aux couleurs de Ferrari, son propriétaire (la compagnie Modenabus, s’en servant pour transporter les clients VIP de Ferrari), ainsi que le Wing et le Strada. Mais son modèle phare sera le Next L7. Déjà titulaire du prix du minibus 2017 pour le marché espagnol, ce véhicule à la géométrie remarquablement variable brigue le prix international du Minibus de l’année qu’attribuera le jury international de journalistes du Bus & Coach of the Year, le 23 mai au soir. L’obtention de ce prix serait une consécration pour Indcar, dont 76 % de la production part à l’export. Il lui ouvrirait largement les portes de la France qui, malgré un net recul de 41 % en 2016 par rapport à 2015, reste son marché le plus important. Monté sur un châssis MAN ou Mercedes Benz, il sera aussi un ambassadeur de choix sur le marché allemand et un vecteur d’augmentation de sa pénétration sur les pays nord-européens.