Le 6 octobre 2017, l’aéroport Marseille Provence a inauguré sa nouvelle gare routière. Avec 12 quais contre 7 auparavant, cette grande capacité vise à anticiper la hausse des trafics aériens. De 1,36 millions de passagers en 2016, le trafic en transport en commun devrait grimper à 2 millions en 2020.
L’aéroport Marseille-Provence (AMP) a inauguré le 6 octobre une gare routière flambant neuve. En service depuis mai dernier, l’ouvrage, par lequel 200 navettes convergent quotidiennement, répond à la croissance régulière des transports en commun. La capacité a quasiment doublé avec 12 quais à disposition des autocaristes. « Cette gare routière s’inscrit dans une démarche globale visant à faciliter les accès à l’aéroport et à offrir aux passagers plus de facilités d’acheminement depuis leur domicile ou vers leur lieu de séjour », souligne Romain Wino, responsable marketing territorial de l’aéroport et chargé de la desserte transports en commun d’AMP.
La direction de l’aéroport a pris le parti de rapprocher la gare routière du Hall 1 de l’aérogare low cost mp2, dont les passagers sont les principaux utilisateurs des autocars. La construction de la gare ayant été réalisée simultanément avec le chantier de rénovation du parvis, elle bénéficie d’une intégration architecturale et paysagère. « L’ombrière reprend bien l’objectif visé par la rénovation du parvis: espace, lumière, profondeur de champ. Ces codes sont ceux de la Provence », souligne Romain Wino.
Un affichage dynamique informe les voyageurs des prochains départs de cars et des vols. Guichets et bornes de vente, délivrent billets SNCF, TER et d’autocars. La gare est également dotée d’un distributeur de boissons, et tout prochainement, de sanitaires.
La part modale des transports en commun dans les accès à l’aéroport atteint aujourd’hui 16 %. Elle a doublé en l’espace de huit ans et sa croissance est continue. L’an dernier, 1,36 million de passagers ont emprunté les transports collectifs. « Nous prévoyons d’atteindre une part de 20 % en 2020. Le trafic des voyageurs utilisant les transports en commun aura alors atteint 2 millions et le trafic aérien 10 millions de passagers », annonce Romain Wino.
