Actualité oblige, les constructeurs qui le peuvent réserveront une place sur leurs stands à leurs véhicules fonctionnant aux énergies alternatives. Du côté de l’électromobilité, le BHNS Citea électrique de VDL se trouvera ainsi mis en concurrence avec l’ie-Tram d’Irizar, tandis que l’Aptis défendra les couleurs françaises face aux bus et aux cars électriques de BYD. Le duel se compliquera si Iveco Bus présente un véhicule électrique aux côtés du Daily électrique qu’il vient d’inaugurer aux Rencontres nationales du transport public à Marseille. Van Hool, lui, évoquera sans doute ses tram-bus à hydrogène ainsi que son récent accord avec le constructeur américain de batteries Proterra.
Du constructeur chinois BYD, on connaît surtout l’autocar électrique C9 qu’on peut voir circuler à Paris. On sait moins qu’il produit aussi tous les types de bus électriques possibles. En attendant son prochain modèle, dont la sortie est prévue en 2018, BYD exposera à Courtrai son minibus électrique, en offrant la possibilité aux visiteurs de le tester sur les pistes du salon. Notez aussi que BYD fabrique ses propres batteries et accompagne la vente et la vie de ses véhicules d’un ensemble de services indissociables de l’électromobilité. Aux yeux du constructeur, cette particularité fait sa différence avec son principal concurrent en Chine: Yutong, lequel devrait aussi être présent à Busworld.
Pour le dernier Busworld de Courtrai, le constructeur espagnol présentera son nouveau véhicule électrique de transport urbain: l’Irizar ie-Tram. D’une longueur de 18,73 mètres, il peut accueillir 155 passagers, dont 39 personnes assises et une personne en fauteuil roulant. Son moteur électrique de 235 kW et ses batteries Irizar rappellent que le constructeur s’est engagé à fond dans l’électromobilité pour vendre ses véhicules dans le cadre d’un contrat de services de maintenance. Le salon Busworld sera d’ailleurs l’occasion pour Irizar de présenter en première mondiale son pantographe de chargement. Sur le stand, l’ie-Tram sera accompagné du bus électrique de 12 mètres: l’ie Bus.
L’actualité du constructeur indépendant belge Van Hool est particulièrement riche alors que débute cette édition 2017 de Busworld. Dans la foulée de son contrat avec la ville de Pau, en France, à laquelle il livrera en 2019 huit Exqui-Citys ou Tram-bus articulés de 18,62 mètres et propulsés à l’hydrogène, Van Hool présentera sa pile à combustible. Cette dernière confère à ses véhicules une autonomie de 300 kilomètres. Il évoquera sans doute aussi son accord avec le fabricant américain de batteries Proterra, qui s’est rendu célèbre dernièrement en portant l’autonomie d’un véhicule électrique à 1 172 kilomètres. Avec ce nouveau partenaire, Van Hool escompte conforter son marché aux États-Unis.
Pour les amateurs de conduite de bus, le Busworld 2017 sera l’occasion de piloter le Bus Rapid Transit (BRT) Citea SLFA Electric de VDL. Long de 18,10 mètres, ce véhicule prouve chaque jour son avance technologique dans le cadre de ses missions de transport à Eindhoven (Hollande) ou Essen (Allemagne). Le Citea SLFA Electric sera exposé sur le stand dans une présentation inédite.
Pour le constructeur français Alstom, Busworld sera l’occasion de montrer à l’Europe son bus électrique Aptis. Avec son plancher bas intégral, ses quatre roues directrices situées aux extrémités, l’Aptis offre à la fois un grand espace intérieur, une grande visibilité sur l’extérieur et une grande manœuvrabilité. L’Aptis sera accompagné sur le stand d’Alstom par le système de recharge statique par le sol SRS. Le constructeur présentera aussi son système de véhicule autonome EZ 10, conçu par Easymile, dont Alstom est devenu actionnaire en janvier 2017. Pour Alstom, ce système est idéal pour le premier et le dernier kilomètre des passagers.
