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Urbain.

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C'est le nombre en exploitation dans la métropole de Toulon. La délégation de service public confiée en 2013 à Transdev jusqu’en juin 2021 a été prolongée jusqu’en août 2022, une « bonne nouvelle » pour l’opérateur confronté à une forte baisse de trafic en raison de la crise sanitaire.

La décision de la métropole TPM de repousser l’appel d’offres pour l’exploitation du réseau de transport collectif « Mistral » a été très bien accueillie par le groupe Transdev, actionnaire à 71 % de la SA RMTT: Régie mixte des transports toulonnais avec la ville de Toulon (28,5 %).

« La prolongation de la DSP de 14 mois est une bonne nouvelle et nous permet de travailler sereinement et de traiter l’appel d’offres dans de bonnes conditions », explique Thierry Durand, directeur de Transdev dans le Var, les Alpes de Haute-Provence et les Hautes-Alpes. Avec la pandémie, la fréquentation du réseau Mistral a joué aux montagnes russes en 2020. « En mars-avril nous avons eu 75 % de baisse puis la fréquentation est remontée cet été. Nous avons bénéficié du retour des touristes en bord de mer. Les scolaires ont été autorisés à circuler lors du deuxième confinement », détaille Thierry Durand. En 2019, le nombre de voyageurs sur le réseau avait progressé de 5 %. « Nous avons été fauchés en pleine ascension et avons besoin d’y voir clair », admet-il.

En 2021, la RMTT va bénéficier du renouvellement d’une grande partie de sa flotte avec l’arrivée 76 bus hybrides diesel-électriques, 12 bus électriques Aptis (12 m de long) commandés chez Alstom et 50 cars au GNL qui circuleront à l’ouest de Toulon.

Groupe Beltrame

« Avis de tempête pour les deux prochaines années »

Dans le Var, le Groupe Beltrame à la tête d’une flotte de 300 autocars et qui emploie 360 salariés réalise 15 % de son chiffre d’affaires dans le transport touristique. 85 % des autocars étant affectés aux lignes régulières et scolaires, pour le compte de Dracénie Provence Verdon Agglomération et de la Région Sud. À fin novembre, le directeur général du groupe ne cache pas son inquiétude et prédit « un avis de tempête pour les deux prochaines années ». « Nous allons subir un effet ciseaux en matière de trésorerie. Nous avons bénéficié de report de cotisations sociales, de plusieurs mois de loyers, des échéances bancaires, d’un PGE de 500 000 €… Ces sommes dont le paiement a été différé, nous allons devoir les rembourser à compter du printemps 2021 or la reprise d’activité « normale » ne devrait pas intervenir avant le deuxième semestre 2022 », s’alarme Anthony Beltrame.

Depuis le début de l’année, son activité de transport touristique est au point mort et l’arrêt des transactions sur les véhicules accélère leur dépréciation. Selon lui, les autocaristes qui font plus de 20 % de leur activité dans le transport touristique courent à leur perte. Une situation que vient compliquer l’instauration prochaine des ZFE à Toulon et Nice notamment. « Il faut repousser l’instauration des ZFE nous permettre de poursuivre l’activité avec le parc existant », précise le dirigeant.

Un bateau à hydrogène pour 2022

Les Bateliers de la Côte d’Azur ont annoncé leur collaboration avec la start-up cannoise Hyseas Energy pour mariniser la technologie de propulsion à hydrogène et embarquer des piles à combustible. Un engagement vers l’hydrogène poussé par la CCI du Var qui représente tout de même un coût de 5, 8 M€, soit le double du prix d’un bateau classique à passagers. « La R&D coûte cher. Une fois le prototype réalisé, Hyseas fabriquera deux piles à combustible pour alimenter les deux moteurs. Nous allons prochainement lancer un appel d’offres pour choisir le chantier naval, qui sera local. L’objectif est de construire un bateau de 24 m de long 7,5 m de large et de 250 passagers. Nous espérons une mise en service courant 2022. Ce navire sera alors le premier navire à passagers au monde à hydrogène », annonce Christophe Arnal cogérant avec son frère. Les Bateliers de la Côte d’Azur, à la tête d’une flotte de six bateaux, ont bénéficié pour ce projet d’une aide de l’Ademe de 450 000 €.

Hydrogène: du projet à la société

Société de production et de distribution d’hydrogène vert la SAS Hynomed a été lancée le 21 octobre 2020 à Toulon et compte trois actionnaires: Engie Solutions (51 %), la CCI du Var (24,5 %) et la Banque des Territoires (24,5 %). Objectif: déployer, dans le Var, deux premières stations de production et de distribution d’hydrogène vert. Une station sera aménagée à Brégaillon à horizon 2022 qui permettra d’avitailler 7 à 10 bus hydrogène de la métropole, environ 50 véhicules utilitaires légers et la future navette maritime à hydrogène d’une capacité de 250 passagers, commandée par les Bateliers de la Côte d’Azur et conçue par la start-up cannoise Hyseas. Une deuxième station à hydrogène est envisagée sur le plateau de Signes près du circuit automobile Paul Ricard. Cette unité alimentera une flotte de 50 véhicules utilitaires légers. Dix d’entre eux seront acquis par le loueur Free2Move pour créer un service d’autopartage dans la zone d’activité du plateau de Signes.

Auteur

  • Nathalie Bureau du Colombier
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