Côte d'Ivoire : Abidjan s'ouvre aux VTC
Après Izicab, née en janvier 2015, trois autres sociétés de voitures de transport avec chauffeur (VTC), Africab, TaxiJet et Drive, viennent de mettre en ligne leur application mobile qui doit concurrencer les taxis d'Abidjan, la capitale économique de Côte d'Ivoire.
Uber, qui a déjà sondé le marché, n'est pas encore présent à Abidjan. À la place du géant américain, des start-up ivoiriennes - Izicab, Africab, Taxijet, Drive - se sont lancés à l'assaut du marché des voitures de transport avec chauffeur (VTC), investissant pour certaines plus d'un million et demi d'euros.
Mais contrairement aux grandes capitales occidentales, l'apparition de cette nouvelle concurrence pour les taxis n'est pas destinée à faire baisser le prix moyen des courses. Ces acteurs ciblent en priorité une clientèle aisée qui ne voulaient plus prendre les taxis traditionnels, jugés inconfortables et peu professionnels. Ils espèrent aussi signer des contrats avec de grandes firmes mondiales telles que Air France, Orange ou Bolloré.
L'hebdomadaire Jeune Afrique annonce qu'il y aurait déjà 500 VTC en circulation dans la capitale économique ivoirienne. Ce chiffre pourrait même doubler en intégrant les entreprises informelles qui louent des voitures avec chauffeur pour une heure ou une semaine. Face à l'émergence de ce nouveau service, les chauffeurs de taxi ont été pris de court et ne se sont pas encore faits entendre à Abidjan, contrairement à leurs homologues de Nairobi (Kenya) ou d'Afrique du Sud, après l'arrivée d'Uber, sans parler de ceux des grandes métropoles européennes...