[Mise au point] @le_Parisien @LeJDD @Europe1 @LePoint La #RATP exige de tous ses nouveaux salariés un casier judiciaire vierge.
— Groupe RATP (@GroupeRATP) 17 Novembre 2015
La RATP répond aux accusations des médias
![Image](https://ibp.info6tm.fr/api/v1/files/5f73694d3e45461795614017/methodes/article_small/image.jpg)
Dans un communiqué de presse du 17 novembre, la RATP s’est exprimée suite aux articles parus sur le système de recrutement de la régie.
« En tant qu’entreprise publique en charge d’un service public de transport, les principes de neutralité et de laïcité sont appliqués à l’ensemble de ses agents », assure la RATP rappelant qu’une clause a été introduite dans les contrats de travail des salariés en 2005.
Ces propos font suite à une série d’articles faisant acte d’une « radicalisation à la RATP » et d’une « inquiétante montée religieuse » dans l’entreprise. Suite aux attentats du 13 novembre à Paris, l’enquête policière a révélé que Samy Amimour, l’un des kamikazes, a occupé un poste de chauffeur de bus pendant quinze mois, avant de démissionner en 2012. Les médias, impulsés par Le Parisien, ont affirmé que la RATP « serait l’une des sociétés qui emploierait le plus de personnes faisant l’objet d’une fiche S de surveillance ».
« Une multiplication d’incidents »
Une « multiplication d’incidents liés à la religion, principalement parmi les 17 000 conducteurs de bus » serait à l’œuvre au sein du groupe, selon le quotidien, repris notamment par Le Figaro, Les Echos, ou encore BFMTV. Citant « une source bien informée », le journal reporte que « pour éviter le caillassage des bus dans certains quartiers, [la RATP] a embauché des grands frères au profil peu recommandable [pendant une période] ».
L’entreprise s’en est immédiatement défendue sur les réseaux sociaux, avant d’indiquer dans son communiqué que « s’agissant des recrutements, l’entreprise fait preuve de la plus grande vigilance. Ainsi, tout agent qui postule à un emploi à la RATP doit fournir un extrait de casier judiciaire vierge ». Et d’ajouter : « Tout agent assermenté ou titulaire de port d’arme fait l’objet d’une enquête administrative préalable ».
La RATP rappelle enfin que « tout comportement qui serait non-conforme au principe de laïcité doit être signalé à la direction de l’entreprise et fera l’objet de sanction ». Pour conclure, le groupe salue les agents mobilisés lors des attentats, « permettant aux personnes de regagner leurs domicile le soir du drame », et ayant « aidé à l’évacuation des victimes et des témoins, par bus, à la sortie du Bataclan ».