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La répression des fraudes accuserait Uber de "faux covoiturage"

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La Direction générale de la répression des fraudes a annoncé le 24 avril avoir saisi le Procureur de la République, pour dénoncer des "pratiques commerciales trompeuses liées à du faux covoiturage". Déjà dans son viseur depuis deux mois, Uber, la société américaine de VTC pourrait être la cible de ces accusations.

En 24 heures, la société californienne de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC), Uber, est devenue la bête noire du gouvernement. Accusée hier, jeudi 24 avril, de faire courir des "taxis clandestins" par le député Thomas Thévenoud, chargé de mettre fin aux tensions entre taxis et VTC, elle serait désormais coupable de pratiquer du "faux covoiturage". Cette fois en revanche, l’attaque provient de la Direction de répression des fraudes (DGCCRF) qui annonce dans un communiqué du 24 avril avoir saisi le Procureur de la République pour "engager des poursuites".

Sans citer de nom, la DGCCRF dénonce des "services se présentant comme du covoiturage, mais ne répondant pas à ces caractéristiques". Et tout particulièrement "une des plateformes de mise en relation d’usagers" qui "entretient une confusion entre le covoiturage et un service de transport de personnes à but lucratifs". Une pratique fermement condamnée, car en plus d’abuser les consommateurs, elle met en péril le covoiturage licite et présente un risque juridique pour les conducteurs, des amateurs plus professionnels qu’il n’y paraît.

Si la répression des fraudes prend le soin de ne pas nommer la fameuse plateforme frauduleuse, le lancement en février dernier de l’application UberPop l’avait fait immédiatement réagir. Ce service permet aux particuliers de s’improviser chauffeurs avec leur propre véhicule, à condition qu’ils soient titulaires du permis depuis plus de trois ans et d’une assurance personnelle pour leur voiture. Le particulier serait rémunéré d’un minimum de quatre euros par trajet, majorés à la minute ou au kilomètre. Le 7 février (deux jours après la sortie de l'application), la DGCCRF avait lancé une enquête "afin de vérifier la conformité des sites de covoiturages à la réglementation", rappelant que l’amende en cas de fraude s’élève à 1,5 million d’euros.

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  • La rédaction
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