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L'aéroport de Nice s'intéresse aussi aux taxis volants

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En partenariat avec d’autres aéroports européens, l’aéroport des Alpes-Maritimes projette de commercialiser des engins volants 100 % électriques en 2024 pour le transport de clients, voire de frêt.  

Derrière le nom de code « Urban Blue », l’aéroport de Nice (Alpes-Maritimes) en partenariat avec ceux de Rome, Venise et de Bologne, en Italie, a passé commande à une entreprise allemande pour développer de nouveaux appareils volants, mi-drone mi-hélicoptère, fonctionnant sur batteries électriques pour installer un service de navette avec le centre-ville, ou transporter des colis volumineux.

« Nous souhaitons à la fois être le laboratoire de l’aéroport sur cette technologie et être le site qui arrivera à des émissions neutres en carbone à l’horizon 2030. Nous pouvons aussi répondre à une évolution des besoins de la clientèle pour des liaisons rapides et écologique », explique Franck Goldnadel, président du directoire de l’Aéroport.

Le projet est ambitieux avec une mise en place opérationnel d’ici quelques années, voire quelques mois, s’il ne rencontre pas de farouche opposition, comme celle d’un « collectif citoyen 06 » qui le trouve dépensier et contre nature.

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