Ouibus et Flixbus assignés par l'UFC-Que choisir
Mise en demeure. L'UFC-Que Choisir a assigné en justice deux des principaux acteurs des cars SLO, Ouibus et Flixbus, leur reprochant des conditions générales « abusives » voire « illicites ». Au total, 28 clauses problématiques ont été identifiées pour Ouibus, et 43 pour Flixbus. L'association, qui assigne les deux sociétés devant le Tribunal de Grande instance de Paris, a identifié quatre grandes catégories d'atteintes au droit des consommateurs : insuffisance d’information en cas de retard ou d'annulation, horaires et correspondances modifiables « unilatéralement » par la société, insuffisance d’indemnisation en cas de retard ou d’annulation, conditions parfois incompréhensibles pour l'usager. Cette démarche fait suite à « l'absence de réactions ou d'avancées significatives » après une mise en demeure des trois principaux acteurs du transport en autocar au mois de juin dernier, indique l'association.
Des transporteurs surpris. Même s'ils reconnaissent avoir eu à traiter des dossiers individuels, les deux transporteurs mis en cause s’étonnent de la démarche. Ils insistent également sur le fait que les Conditions générales de vente font l'objet d'une attention particulière de leur part. Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus, assure ne pas avoir eu connaissance d’une quelconque mise en demeure émanant de l’UFC-Que Choisir, et ne pas avoir été contacté par l’association de consommateurs avant le dépôt de la plainte. Même chose du côté de FlixBus, où l’on ajoutait le 13 décembre n’avoir pas encore pris connaissance de la plainte déposée par l’UFC-Que Choisir.