Après le refus des juges de nommer un mandataire pour convoquer une assemblée générale anticipée, Transdev annonce une réunion de son conseil d’administration "dans les meilleurs délais".
Transdev n'a pas obtenu gain de cause aussi rapidement qu'il le souhaitait auprès du Tribunal de Commerce de Marseille pour débloquer la situation de sa filiale SNCM. Les juges ont refusé la semaine dernière de nommer un mandataire "pour assurer la convocation d’une assemblée générale". Dans un communiqué, le groupe a dit "regretter la décision du tribunal de commerce de Marseille".
Le Tribunal de commerce "a estimé que la convocation d’une assemblée générale anticipée était prématurée à ce stade, mais que la question de la gouvernance devrait être abordée au plus tard lors de prochaine assemblée générale annuelle dont le Tribunal précise qu’elle ne pourrait avoir lieu postérieurement au 30 juin 2014 sans caractériser un dysfonctionnement chronique", a commenté le groupe dans ce communiqué. Un report qui va contre les intérêts mêmes de la SNCM, estime Transdev, et dont les conséquences "devront être pleinement assumées par ceux qui les prennent". Le groupe a annoncé une réunion "dans les meilleurs délais" de son conseil d'administration.
Des discussions pour une éventuelle reprise de la compagnie maritime par le conglomérat norvégien Siem Industries sont toujours en cours. Lors de la présentation des résultats annuels du groupe le 9 avril dernier, le Pdg de Transdev Jean-Marc Janaillac avait indiqué que le groupe était prêt à céder sa participation au sein de la compagnie maritime "pour une somme symbolique", en y abandonnant ses créances de l’ordre de 77 millions d’euros.