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Veolia Transdev (re) devient Transdev

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Ce jour, 26 mars, l’opérateur de transport public français, Veolia Transdev, a dévoilé à la presse ses nouvelles orientations pour la période 2013-2018.

Une page vient de se tourner pour Veolia Transdev. Aujourd'hui, 26 mars, Jean-Marc Janaillac, nouveau Pdg de l'opérateur de transport public, a dévoilé à la presse les nouvelles orientations du groupe pour la période 2013-2018.

Les changements sont de taille, à commencer par l’annonce de la nouvelle identité de l'opérateur de transport, marquant d’une pierre blanche la montée de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) dans le capital du groupe à hauteur de 60%. En revanche, ce n'est pas la recherche de l'originalité qui a primé, mais bien l'impact auprès des clients : "Nous avons choisi de conserver le nom de Transdev, et la couleur rouge de Veolia Transport. Cette nouvelle identité s’appuiera sur un symbole comme sur une typographie humaine et dynamique, à l’image de ce que nous souhaitons être", a expliqué Jean-Marc Janaillac.

Autre axe de la nouvelle stratégie : rétablir la situation financière du groupe qui accusait 1,9 milliard d’euros de dettes à la fin de l’année 2012. "Cela passera par une augmentation de capital de 800 millions d’euros inégalement souscrite par la Caisse des dépôts [à hauteur de 520 millions d'euros, ndlr] et Veolia Environnement [de l'ordre de 280 millions d'euros, ndlr] de telle sorte que la Caisse des dépôts devienne  notre actionnaire majoritaire", précise le nouveau Pdg.

 

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© Transdev

 

Un plan de redressement financier sur cinq ans


En outre, Jean-Marc Janaillac a annoncé la mise en place d’un plan de redressement financier échelonné sur cinq ans qui s'étendra donc sur la période 2013-2018. Il comprend principalement la vente d’une partie des actifs étrangers du groupe : "La cession de l'Allemagne, de la Suède, de la Finlande, de la Belgique et de Veolia Transport aux Pays-Bas est annoncée. A la suite de ces ventes, le chiffre d'affaires de Transdev se situera autour de six milliards d'euros, contre 7,6 milliards d'euros actuellement", précise Jean-Marc Janaillac. Ainsi, le groupe ne restera présent que sur 17 pays, au lieu de 27 actuellement. 

Ce nouveau départ signera peut-être le début d’un apaisement pour le groupe privé de transport public français qui avait connu une année 2012 très difficile après l’annonce par Veolia Environnement, fin 2011, de sa volonté de se désengager de sa branche transport. Cette période d’incertitude avait entraîné une perte de contrats en rafale en France (notamment à Strasbourg, Cannes, ou Nice) et à l'étranger (comme à Las Vegas aux Etats-Unis). Déjà, la prise de pouvoir de la CDC au sein du "nouveau-né" Transdev semble porter ses fruits, puisque la ville de Grenoble a annoncé ce 26 mars l'entrée en négociations exclusives avec l'opérateur pour le contrat de délégation de service public de son réseau de transport en commun. Une décision qui doit cependant être validée par les élus le 22 avril prochain.

Auteur

  • Shahinez Benabed
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