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L'échéance du tout électrique, de 2030, ne concernera-t-elle que les bus urbains?

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Derrière la date du 2030, plusieurs enjeux d'importance.

 

L’échéance de 2030 ne concernera- t-elle « que » les bus urbains?

Derrière la date de 2030 - le passage au tout électrique pour les bus- se dessinent deux enjeux : le premier est technique, puisque l’autonomie des véhicules et les conditions de recharge sont substantiellement différentes selon qu’il s’agit d’un véhicule urbain au sens strict (classe 1) ou un véhicule interurbain (bus à plancher surbaissé de classe 2)

Le second enjeu est évidemment financier. À Paris, l’UTP qui regroupe les opérateurs urbains et ferroviaires, estime en effet que le passage au tout électrique coûtera aux réseaux français, quelque chose comme 4,7 milliards. Nous aborderons ce point dans notre prochaine publication car une mission sénatoriale sur le financement des AOM rendra ses conclusions mercredi 5 Juillet. Sénat: https://lnkd.in/e5gt-c6F

Le fait que les autobus interurbains ne peuvent pas être rechargés dans les dépôts est particulièrement important pour la décarbonisation recherchée ("décarbonation" en français). C’est une évidence. C’est pourquoi l’IRU où siège la FNTV, qui regroupe les opérateurs interurbains, demande à l’UE de fixer des objectifs réalistes de décarbonisation pour ce type de véhicules (si le parc des adhérents FNTV est très largement constitué d'autocars, plus de 66000, plusieurs milliers d'autobus sont déployés par les entreprises, en fonction des réseaux exploités)..

Raluca Marian a ainsi déclaré : « Les bus interurbains ne sont pas des bus urbains. Leur fonctionnalité est plus proche des autocars que des bus desservant nos villes. » Comprenez qu’ils doivent échapper à la date de 2030. Mais il ne s’agit pas, dans l’esprit de l’IRU contactée ce matin, de revenir sur la décarbonation.

 

« L’IRU, UITP et le European Automobile Manufacturers'​ Association (ACEA) » cherchent simplement à apporter une correction à la proposition de la Commission relative aux normes de CO2 afin d’exclure les autobus interurbains de la définition des autobus urbains. Cette approche est conforme à la directive sur les véhicules propres, qui fixe des objectifs (zéro net émission) uniquement pour les autobus urbains », a-t-elle ajouté (notre traduction).

 

Auteur

  • Eric Ritter
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