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Covid: TransLink va tester les revêtements en cuivre dans ses bus et métro

Crédit photo Translink, Canada

Test de 4 semaines. L’opérateur canadien TransLink indique qu’il va tester l’ajout de d’adhésifs de protections en cuivre et en organosilane (une sorte de silicone) sur les surfaces de contact dans les transports publics de Vancouver afin d’évaluer si cette solution est efficace contre la transmission des infections. Une première en Amérique du Nord. «Ce projet de pointe fait partie d'une étude qui verra divers produits à base de cuivre et un revêtement protecteur appelé organosilane installés sur le SkyTrain et les bus afin de tester l'efficacité de ces agents pour détruire les virus et les bactéries», indique l’opérateur. En l’espèce, Translink va utiliser le cuivre et l’organosilane sous forme de fines bandelettes adhésives qui seront collées sur les barres de maintien et les surfaces de contact. Les tests seront effectués dans le cadre d’une phase pilote initiale de quatre semaines sur deux bus de lignes très fréquentées ainsi que dans deux voitures du métro aérien SkyTrain. Deux fois par semaine, les surfaces seront tamponnées et testées pour déterminer l'efficacité antimicrobienne des produits. Au bout d'un mois, la durabilité des surfaces sera également évaluée.

Auto-désinfection. «Les résultats de ce projet pilote pourraient avoir des répercussions importantes sur la prévention des infections pour l'industrie du transport en commun et d'autres industries qui dépendent d'espaces publics partagés», avance Translink. Les surfaces en alliage de cuivre sont naturellement antimicrobiennes avec des propriétés d'auto-désinfection. Selon les dernières études scientifiques relevées par l’opérateur, les surfaces en alliage de cuivre détruisent jusqu'à 99,9% des bactéries et virus en quatre heures. L'organosilane, proposé sous forme d’un revêtement adhésif, pourrait également fournir une protection durable contre les microbes nuisibles comme les bactéries, les moisissures et de nombreux virus. On le retrouve le plus souvent sous forme de mastic ou d’adhésifs. À noter qu’on le retrouve également dans des herbicides ou fongicides, dont les effets sont sujets à controverse sur le système immunitaire des abeilles et d'autres insectes… La solution ne doit pas être pire que le mal !

 

Auteur

  • Grégoire Hamon
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