Le directeur général TER et Intercités de la SNCF, Alain Le Vern, démissionne de son poste, à partir du 31 août, pour "raisons personnelles et familiales". Il sera remplacé à titre temporaire par Barbara Dalibard, directrice générale de l’activité Voyageurs.
Le SNCF a annoncé aujourd’hui, 28 août, le départ de son directeur TER et Intercités, Alain Le Vern, pour des "raisons personnelles et familiales". Il quittera son poste le 31 août, et sera temporairement remplacé par Barbara Dalibard, directrice générale de l’activité Voyageurs, dès le lendemain.
La famille Le Vern au cœur des médias
Trois jours plus tôt, son épouse, Sandrine Hurel, a démissionné de son mandat de députée, pour assurer une mission prolongée sur la politique vaccinale. Sa belle-fille et suppléante, Marie Le Vern, la remplacera à l’Assemblée nationale, suscitant une polémique dans les médias.
La famille Le Vern n’en est pas à son premier turnover politique. Alain Le Vern avait lui-même succédé à Sandrine Hurel en 2007, au poste de sénateur de la Seine-Maritime. En 2004 également, celle qui deviendra sa femme cinq ans plus tard accède au poste de vice-présidente du conseil régional de Haute-Normandie pendant neuf mois, tandis qu’Alain Le Vern le préside depuis 1998. Le Point note également que Marie Le Vern devient assistance parlementaire de Marie-Françoise Gaouyer, qui succède en 2013 à Alain Le Vern au poste de sénatrice.
L'intéressée s’en est défendu dans le Courrier Picard : "Mes mandats, je les ai obtenus par les élections. Pour l’instant, ce que j’ai fait, je ne le dois qu’à moi-même. C’est moi qui suis allée à Blangy [au poste de conseillère générale, ndlr] ; nous, avec Didier Régnier, avons conservé nos cantons dans une période difficile. Ce qui me blesse, c’est qu‘on me retire ça".