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Des grèves pour défendre les transports publics dans plusieurs villes

Des grèves ont perturbé le trafic des transports urbains dans plusieurs villes le 11 mars, à trois jours des régionales. Des mouvements destinés à défendre la gestion en direct par les municipalités et le statut des salariés en cas d'appel d'offre.

Des préavis de grève allant d'une à plusieurs heures avaient été déposés dans une quinzaine de villes dans le cadre d'un mouvement initié par une intersyndicale CGT-FO-CFTC-CFE/CGC-FNCR.

  • À Lyon, le métro a ouvert plus tard et s'est arrêté à 20h30, plus tôt que d'habitude. Le trafic a été bus est assuré à 75% et celui des tramways à 93%.
  • À Dijon, le mouvement a été très suivi (90% selon la CGT et la direction) et seules quelques lignes de bus ont été assurées sur les 26 du réseau. La grève devait être reconduite vendredi 12 mars, dans cette ville où Keolis est en charge des transports urbains.
  • À Rouen, le trafic a été réduit de moitié, selon la direction, avec 19 rames du tramway sur 24 en service et 89 bus sur 186.
  • À Bordeaux, il y avait un tramway toutes les six minutes aux heures de pointe (contre trois minutes en temps normal), sur les trois lignes, selon Keolis, la société gestionnaire. Sur le réseau de bus, les lignes à forte fréquence ont connu un trafic normal, mais les lignes secondaires ont été affectées.
  • À Lille, le tramway circulait jeudi 11 mars matin "à la fréquence d'un dimanche", à raison d'une rame toutes les 12 minutes sur le tronçon commun aux deux lignes. Le trafic des bus était moins affecté avec trois bus sur quatre en moyenne à Lille-centre. Quelques lignes étaient toutefois très perturbées à Roubaix et Villeneuve d'Ascq avec deux bus sur dix. À Lille, les conducteurs grévistes sont mobilisés dans la perspective d'un transfert de la gestion des transports de l'agglomération au secteur privé, pour laquelle Keolis et Véolia sont en lice.
  • À Rennes, 45% des conducteurs ont fait grève selon Keolis et entre 30 et 60% du trafic a été assuré dans les tranches horaires visées par le mouvement.
  • À Paris, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées place de l'Opéra en fin de matinée le 11 mars, et une délégation devait être reçue dans l'après-midi au ministère des Transports.
  • Aucune perturbation en revanche n'a été signalée à Reims, Troyes, Amiens, Quimper ou Brest.


Les revendications : volet social et régie municipale

"Nous dénonçons l'absence de volet social dans les appels d'offres, ce qui aboutit à abandonner les accords d'entreprise négociés pendant des années, voire des dizaines d'années comme à Lyon", a expliqué Richard Jaubert, responsable fédéral à la CGT Transports. "Nous demanderons au ministère un décret d'application pour que ce volet social soit inclus, comme cela est prévu dans la loi d'août 2007", a-t-il déclaré.

"Nous appelons aussi les élus à ne pas se défausser sur des entreprises privées pour la gestion des transports urbains et à opter pour une gestion directe en régie, comme c'est de nouveau le cas à Marseille, ainsi qu'à Toulouse ou La Rochelle", a détaillé Richard Jaubert.

Urbain

Auteur

  • La Rédaction
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