Newsletter S'inscrire à notre newsletter

Magazine

Elections, le transport vu par le PS

Image

Crédit photo

Le 26 janvier dernier, François Hollande, candidat socialiste à la course à l’Elysée, a dévoilé son programme à la Maison des Métallos à Paris. Détaillant ses «  60 « engagements pour la France », il prône des « mesures nouvelles » liées à ses « priorités ». Abordant les transports collectifs sur fond de lutte contre la fracture territoriale, l’objectif était avant tout de séduire les usagers.

 

Emploi, culture, enseignement, fiscalité, justice, retraite, logement, tous les « classiques » du genre sont au rendez-vous dans le recueil du candidat tiré à près de 15 millions d’exemplaires. Tant bien que mal, les transports de voyageurs ont réussi à s’y frayer un chemin. Son angle d’attaque ?  La reconquête des territoires. « Je relancerai la politique des transports pour lutter contre la fracture territoriale qui exclut une partie des habitants de l’accès aux emplois et aux services publics », promet-il.

Les trains du quotidien

Si le principe d’égalité territoriale ne peut que susciter un consensus, le programme n’apporte aucune précision sur les modalités opérationnelles de cette réorganisation politique. Seule piste, « ma priorité sera d’apporter, tant en Ile-de-France que dans les autres régions, une réponse à la qualité de service des trains du quotidien ainsi qu’à la desserte des territoires enclavés ». Un appel du pied aux usagers excédés et aux citoyens isolés ?

Hausse du plafond du Livret A

Dans son discours, le candidat a réitéré son intention de relever le plafond du livret de développement durable à 12 000 euros contre 6000 euros actuellement. Destiné prioritairement à financer les logements, le transport n’est pas en reste sur ce thème. En effet, selon le dernier rapport de l’Observatoire de l’épargne réglementée publié par la Banque de France, «  le fonds d’épargne est intervenu dans des domaines des transports urbains (tramways) et ferroviaires (dessertes de gares, télécommunications ».  Avec 757 millions d’euros de prêts signés au titre de l’exercice 2010, trente nouveaux projets et vingt villes ont ainsi bénéficié de ces financements pour leurs tramway ou métros.

Maintien du service minimum

Invité dans la soirée à débattre sur le plateau « Des paroles et des actes », le candidat s’est ensuite exprimé sur le maintien du service minimum dans les transports publics, notamment à la SNCF. "Je ne perds pas mon temps. Il y a une loi, elle marche", a t-il précisé en faisant référence aux loi sur le dialogue social et la continuité du service public du 21 août 2007 et du 31 janvier 2007. En revanche, cette réforme pourrait passer à la trappe pour le privé….

 

Auteur

  • La rédaction
Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format