La conférence intitulée "Au-delà de l’information : votre navigateur personnel en poche", s’est déroulée ce 28 mai au salon UITP de Genève. Son créneau : l’open data.
Alors que la possibilité d’obtenir toutes sortes d’informations depuis son mobile est aujourd’hui une réalité, la question de savoir si les données transport doivent-être partagées reste entière. C’est à cette interrogation qu’a tenté de répondre Claus Dohmen, de la société de solutions informatiques IVU Traffic Technologies, basée à Berlin, lors du salon UITP de Genève ce 28 mai. Le directeur de management, qui intervenait lors de la conférence intitulée : "Au-delà de l’information : votre navigateur personnel en poche", a ainsi présenté les opportunités et les risques de l’open data.
Selon lui, les arguments des acteurs opposés à l’ouverture des données ne sont pas fantaisistes : "Pour l’opérateur, l’open data a un coût qui peut s’avérer élevé. De plus la qualité des services offerts par les tiers qui utiliseront les données n’est pas sous le contrôle de l’opérateur, ce qui signifie qu’il existe un risque au niveau de la fiabilité. De surcroît, certaines personnes considèrent que les prestataires commerciaux qui veulent reprendre les informations devraient payer", explique-t-il.
En revanche, Claus Dohmen est catégorique, si les aspects dangereux ne doivent pas être oubliés, ce sont les aspects positifs de l’open data qui doivent être privilégiés par les opérateurs, car "cela donne la possibilité de mettre en place des solutions très spécialisées", et permet d’offrir un service plus fiable à l’usager. En clair, considère-t-il, "vos données valent davantage si vous les partagez !"
Retrouvez le compte-rendu complet du congrès dans le numéro 930 de Bus & Car Transport de Voyageurs.