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Grippe A : une pandémie n'arrêterait pas les transports selon le gouvernement

Trains, bus, avions... Le transport de voyageurs attend la grippe A au tournant. Le secrétaire d'État aux Transports, Dominique Bussereau, a réuni les différents responsables du secteur pour faire le point sur leur plan de continuité d'activité.

Le virus H1N1, Dominique Bussereau ne s'en lave pas les mains. En cas de pandémie grippale, la question des plans de continuité d'activité (PCA) dans les transports sera primordiale. En effet, difficile d'imaginer le pays bloqué sans trains, bus, RER, métros ou avions. Le secrétaire d'État aux Transports a donc reçu le 17 septembre les principaux opérateurs de transports (SNCF, RATP, Keolis, Veolia, Transdev, ADP, Air France et l'Association des sociétés françaises d'autoroutes) afin de faire le point sur leur préparation à une pandémie.

Il s’agissait par exemple de préciser comment s'organiserait l'administration des vaccins, qui ne sera en aucun cas rendue obligatoire.


Vaccination : le personnel prioritaire

Trois catégories de personnels ont été différenciées (sans trop de précision).

  • 50 000 personnes considérées comme irremplaçables et qui seront prioritaires : contrôleurs aériens, personnels des postes de commande, responsables de la sécurité des tunnels...
  • 250 000 personnes qui permettraient d'assurer une continuité du service.
  • Enfin, 800 000 personnes assurant les missions opérationnelles vient clore ce schéma de priorité de vaccination.


Haut les masques

"Les différents opérateurs nous ont aussi informés sur les stocks de masques qu'ils avaient constitués. Il y aura un important travail de communication à faire auprès de la clientèle pour la rassurer dans le cas où le personnel de ces différentes entreprises venaient à porter les masques. Le signal du port sera donné par la cellule ministérielle réunie autour de Roselyne Bachelot et Brice Hortefeux. Les consignes pourront être générales ou locales".

Mais le secrétaire d'État s'est voulu rassurant, rappelant à plusieurs reprises que la situation était encore loin d'être préoccupante.


RATP : les lignes banlieue-Paris avant tout

Pierre Mongin, président de la RATP a également donné quelques indications dans le cas où l'épidémie toucherait massivement le personnel de la régie. Ainsi, sur les RER, la priorité sera donnée au trajet banlieue-Paris. Les lignes du métro 1, 4, 5, 7, 9, 13 et 14 sont jugées prioritaires. "Nous ferons tout pour maintenir un trafic normal sur ces lignes. Si besoin, nous diminuerons l'activité sur les autres lignes, de manière plus ou moins importante selon la situation. L'objectif est d'offrir un niveau de service identique à celui du mois d'août. A l'automne, cela n'est évidemment pas satisfaisant, mais on peut aussi imaginer que si nous étions fortement touché, la population francilienne le serait également, et la fréquentation serait diminuée", suppose Pierre Mongin.

Ce dernier assure que l'on est encore loin de ce scénario et compte sur les effets positifs de la campagne de vaccination, assurant que les service de santé de l'entreprise sont près à intervenir.


Trains, aéroports, transports scolaires

À la SNCF, le discours est sensiblement le même, la continuité du service sera assurée, même s'il n'a pas été défini de grandes lignes prioritaires, et le personnel a été particulièrement sensibilisé aux mesures d'hygiène.

Chez ADP, le personnel et tous les sous-traitants évoluant dans les terminaux seront concernés par les mesures de prévention. De son côté, Air France va remettre en place les méthodes utilisées au moment de la grippe aviaire. Et un service de continuité sera assuré en direction des Dom-Tom et de la Corse. Par ailleurs, la coordination avec les différentes compagnies aériennes, notamment celles membres de Sky Team est déjà en place.

Enfin, Dominique Bussereau a évoqué la problématique du transport scolaire. "Si des classes sont fermées, les circuits seront réorganisés. Si les conducteurs tombent malades, les opérateurs pourront toujours affecter des conducteurs de lignes régulières afin de donner la priorité au transport scolaire. Il y a de plus un grand nombre de conducteurs de cars scolaires qui effectuent ce travail à temps partiel et qui pourraient être mobilisés à plein temps".

Urbain

Auteur

  • La Rédaction
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