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La gare Saint-Lazare poursuit sa mue

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Un an après la fin de sa rénovation, la gare Saint-Lazare à Paris n’a pas complètement finie sa mue, puisqu’elle s’attaque maintenant à son parvis. Un espace qui privilégiera les modes doux et l’interconnexion aux lignes de bus environnantes.

Il y a un an, la gare Saint-Lazare fêtait la fin de sa rénovation. Nouveau design, redéfinition de l’espace, aménagement d’une galerie commerçante de 80 boutiques, etc., elle symbolisait le concept de "gare dans la ville" chère à Gares & Connexions et dessinait les contours de la gare de demain. "Nous avons transformé les temps de passage et de transit", assure Rachel Picard, directrice générale de Gares & Connexions.


Un vivier commercial


Si les usagers semblent plutôt satisfaits de l’espace voyage qui, selon Rachel Picard, "leur permet de passer 25% de temps en moins dans leurs transferts", le bilan de l’aile commerciale paraît, elle aussi, plutôt encourageante du moins de l’avis du promoteur Klépierre qui se félicite d’un premier chiffre d’affaires de 120 millions d’euros contre 100 millions d'euros attendus. "Avec un prix moyen avoisinant 14 500 euros par an et par mètre carré, ce site a déplafonné la fourchette haute du prix de l’immobilier commercial en France", revendique Laurent Morel, président du directoire de Klépierre. Et ce n’est peut-être pas fini puisqu’avec des clients dont le panier moyen avoisine 25 euros, le potentiel offert par une gare fréquentée par 450 000 voyageurs quotidiens laisse imaginer des perspectives d’évolution non négligeables.


Dernière ligne droite


Qualifiée de "dernier coup de pinceau" par Gares & Connexions, la rénovation du parvis marque le début d’une nouvelle aventure pour la gare. En effet, la mairie de Paris entamera courant 2014 la réorganisation de l’environnement adjacent, la rue Saint-Lazare et la place Gabriel Péri, afin d’améliorer l’intermodalité et la constitution d’un pôle de bus. De leurs côtés, les travaux des places de Rome et du Havre démarreront en mai prochain pour s’achever début 2014. Objectif : créer un "espace de respiration dans un quartier dense et animé", estime Rachel Picard. D’ici quelques mois, les voyageurs et riverains découvriront donc deux parvis transformés en aires piétonnes où seuls les bus, les véhicules de secours et certaines livraisons seront permis. A proximité, les Vélib’ et les deux roues bénéficieront d’emplacements spécifiques sur la voirie longeant la gare. Coût total de l’opération : cinq millions d’euros.

Tramway Ferroviaire

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  • La rédaction
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