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La Société du Grand Paris défend sa "double boucle" de métro

La "double boucle" de métro automatique autour de Paris serait rentable même avec des ambitions réduites en nombre d'emplois et d'habitants en Ile-de-France. La Société du Grand Paris (SGP) défend la pertinence de son projet.

La Société du Grand Paris (SGP) n'a pas tardé à répondre aux rapport de l'Autorité environnementale qui pointait, le 26 août 2010, la surévaluation des hypothèses démographiques sur lesquelles serait basé le projet de métro automatique.

La double boucle de métro autour de Paris serait économiquement rentable même avec des ambitions réduites en nombre d'emplois et d'habitants en Ile-de-France, estime la SGP dans le dossier mis en ligne le 1er septembre 2010 par la commission particulière du débat public.


Divers scénarios démographiques

La Société du Grand Paris vise une augmentation d'un million d'emplois et de 1,5 million d'habitants en 2030, et de 1,2 million d'emplois et de 1,8 million d'habitants en 2035. Sur cette base, "les études de prévision de trafic conduisent à une estimation de fréquentation journalière de deux millions d'usagers en 2025 et de 2 450 000 à l'horizon 2035, selon le modèle de la DREIF" (direction régionale de l'équipement d'Ile-de-France), écrit-elle.

Selon le modèle de la RATP, la fréquentation journalière de la double boucle serait de "1 900 000 en 2025 et 2 100 000 en 2035".

La SGP a aussi fait un test avec le scénario de développement retenu dans le schéma directeur régional de la région Ile-de-France, moins ambitieux, adopté en septembre 2008 (33 000 emplois nouveaux par an, 60 000 logents par an), en respectant la répartition géographique de ce schéma. Sur cette base, la fréquentation journalière de la "double boucle" serait de 2 365 000, soit "un ordre de grandeur similaire".


La Société du Grand Paris contre-attaque

La  SGP ne se contente pas de se défendre et d'assurer que son projet de métro peut être rentable. Elle invoque également "des facteurs non directement pris en compte par la modélisation", qui pourraient permettre de prévoir "une fréquentation du réseau pouvant tendre vers les 3 millions de voyages par jour".

Lesquels ? D'une part le réseau automatique du Grand Paris "est conçu pour stimuler le développement de la région capitale sur le très long terme". Il convient donc selon la SGP de "dimensionner ses infrastructures en conséquence, au delà de l'horizon de leur mise en service" (2023 pour la totalité).
D'autre part "l'augmentation croissante et inéluctable du prix du carburant fait entrevoir aujourd'hui une diminution drastique de l'usage de la voiture individuelle, dans les décennies à venir". Et ceci "à un rythme et à un volume difficilement prévisibles mais bien au-delà du report modal qu'il est légitime de prendre en compte aujourd'hui".

Reste pour la SGP à répondre aux questions sur le financement de son ambitieuse boucle dont le budget, lui, est loin d'être bouclé puisqu'il doit réunir 21 milliards d'euros. Le ministre de l'Aménagement du territoire, en charge du Grand Paris depuis le départ de Christian Blanc, a confirmé que l'État doterait bien le projet de 4 milliards d'euros mais a souhaité que le débat public aboutisse non à deux mais à un seul projet.

 

Urbain

Auteur

  • La Rédaction
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