L’ARF veut prendre ses marques en toute indépendance politique
L’Association des Régions Françaises, [rare] modèle politiquement consensuel de notre système politique, veut prendre ses marques alors qu’une période politique d’importance s’ouvre, précédée par les primaires présidentielles à droite et à gauche. Aussi, la conférence de rentrée de l’association qui s’est tenue le 6 septembre 2016 à Paris, huit mois après la mise en place des fusions régionales, a abordé les thèmes structurants qui réunissent les élus régionaux, toutes étiquettes politiques confondues.
Parmi les thèmes évoqués figurent bien entendu les transports, qui représentent le premier poste de dépense des régions. Elles sont désormais organisatrices de toutes les mobilités extra-urbaines, transports scolaires inclus, ce qui pose les questions de transferts de charges entre départements et régions ou intra-régionales. Comme entre État et régions reconfigurées, «qui doivent être des partenaires de l’État y compris en tant qu’annonceurs des décisions», insiste Philippe Richert, Président de l’ARF.
Côté transports donc, de nouvelles compétences organisationnelles, tarifaires et d’opérateurs s’ajoute au fait que ces collectivités territoriales obtiennent une maîtrise de la «chaîne de mobilité» territoriale avec l'obligation d'élaborer une offre de bout en bout. Enrichie si l’on peut dire - puisqu’il va s’agir de coûts à transférer - d’une prise en main de nombreux Trains d’Équilibre du Territoire …
Des questions qui seront discutées le 7 septembre avec Alain Vidalies, secrétaire d’État aux Transports…